Et pourtant…

© Antoine Agoudjian
Cinq chapitres, titrés de cinq chansons décisives dans la carrière de l’artiste, pour raconter l’histoire de Charles Aznavour, de son enfance aux débuts de sa consécration. Un enfant tout mignon, bonne bouille à l’appui, interprète le petit Charles de la famille Aznavourian. Dans la tourmente de l’entre-deux guerres, connaissant la pauvreté et le racisme, mais aussi les fêtes de la diaspora arménienne dans le café de son père, les danses, les chants, et les premiers pas sur les planches. «Les deux guitares», chant tzigane, nous ramène à cette époque.
Place ensuite au jeune homme, qui rêve de gloire, et qui collectionne les petits boulots. Fatigué d’imiter Trenet et de chanter les bruits de fond des cabarets, il se bat «à corps perdu, assoiffé, obstiné» pour chanter lui aussi l’amour, pour écrire les grands textes qui feront pleurer la France et le monde. Il construit sa vie, avec un mariage, une enfant, une tournée au Québec, et puis déconstruit tout. Il se sépare même de celle dont il est l’homme à tout faire, j’ai nommé «la Môme». Il se ruine, il est boudé, ridicule, mais sait prendre sa revanche sur la critique, en s’élevant là où il se voyait déjà, «en haut de l’affiche». Rolls, fourrures, Vegas, mais aussi travail et encore travail, sans oublier les drames et un malheur qui le poursuit. Et le film s’achève, à l’aube des années 70.
Critique
Si j’avais été grincheux, j’aurais dit que le film était un raté grotesque, dirigé...
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