La guerre entre esbroufe et tragédie

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Le président ukrainien, lâché par les Etats-Unis et certains pays européens, est allé, ces derniers jours, chercher appui en Suède où on lui a vaguement promis 150 avions Gripen, puis à Paris où on lui a promis 100 Rafale. Sans que personne ne sache qui paiera une telle flotte. Ni dans quels délais les livraisons pourraient se concrétiser. On est là dans l’effet d’annonce, nullement dans la réalité stratégique.
Les Ukrainiens ne sont pas dupes. Ils constatent que rien n’est fait pour réamorcer une négociation qui pourrait enfin ramener la paix. Tout au contraire: l’OTAN ne cesse de hausser le ton belliciste contre la Russie qui, de son côté, répond avec toutes sortes de menaces. Par ailleurs, l’opinion publique ukrainienne n’est pas étonnée par la révélation d’un scandale de corruption, mais elle n’en finit pas de découvrir les manœuvres qui l’ont permis. A cet égard, on en apprend plus dans la presse ukrainienne qu’à l’ouest. Le Kyiv Independent démonte avec courage diverses machinations. Le pilier du réseau mafieux, Timur Mindich, ami intime de Zelensky, son partenaire de longue date, a pu s’enfuir juste à temps en Israël dont il possède la nationalité. Il n’y sera pas inquiété. Comme son associé, Oleksandr Tsukerman, et tant d’autres escrocs qui s’y sont réfugiés pour échapper aux poursuites d’autres pays.
Le Bureau anti-corruption (NABU) — que Zelensky avait tenté en vain de mettre sous son autorité — a révélé il y a quelques mois la compromission du ministre de l’énergie, Herman Halouchtchenko, dans...
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