Les soucis d’un paysan zurichois en Russie

Bänninger s’y est établi, à Gorbjonki, à 150 kilomètres de Moscou. Difficile au début, mais, raconte-t-il, un ex-officier russe parlait très bien l’allemand et donna un coup de main. Depuis lors il en a fait une entreprise à succès: «Schweizarskoje Moloko», 22 tonnes de lait suisse par jour, 700 vaches broutant sur 1’100 hectares. Qualité garantie, assure-t-on. Production vendue en partie dans les magasins fins de Moscou, dans les environs, le reste transformé en fromage.
Bänninger est rentré en Suisse il y a quelques années mais reste co-propriétaire de l’entreprise et maintient un étroit contact avec l’équipe qui l’a reprise. La guerre, les sanctions et les blocages commerciaux lui donnent du souci. Sur un point surtout: les emballages des briques de lait venaient de Finlande et n’arrivent plus. Après l’épuisement du stock, il faudra en trouver ailleurs. La maison s’active déjà du côté de la Chine. Ou alors, soupire l’audacieux émigré d’hier, il faudra renoncer et abattre les bêtes.
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