Les magouilles de M. et Mme Van der Leyen font honte à la Commission européenne
La présidente de la Commission Ursula van der Leyen lors de son premier discours sur l’Etat de l’Union européenne, en septembre 2020. – © European Parliament / Source officielle
Il a créé en mars 2021 une filiale en Italie pour faire partie du consortium public-privé chargé des recherches et de la production de vaccins, largement financé par Bruxelles.
Selon Die Welt, il a quitté ce cercle en octobre après l’envoi d’une lettre de l’eurodéputée italienne Francesca Donato qui dénonçait cette connivence. Mais l’entreprenant Heiko van der Leyen n’en est pas resté là. Il a établi une filiale en Grèce, avec un partenaire local, et reçu ainsi un coup de pouce de 32 millions d’euros (selon Bloomberg). Puis il a fait de même aux Pays-Bas et en Allemagne, où ce médecin généraliste de 67 ans, entré à la direction de Orgenesis en 2019, assume lui-même la présidence.
Interpelée la Commission a répondu que «le fait que l’époux d’un haut membre de cette autorité travaille pour une entreprise ayant bénéfice des fonds de soutien ne pose pas fondamentalement un conflit d’intérêts.» Quel culot! L’extrême proximité de la présidente avec les pharmas ne se limite pas à son cercle familial. Elle est au mieux avec les dirigeants, américains encore, de Pfizer, avec lesquels elle échangeait de nombreux messages personnels pendant la crise, au moment où se fixait le prix des commandes vertigineuses de vaccins.
La commission d’enquête du Parlement européen qui a voulu en savoir plus n’a pas pu accéder à ces SMS: ils avaient été prudemment effacés. Tout indique donc que les décisions prises l’ont été dans la perspective des fournisseurs de ces produits. Et dans leur intérêt plus que...
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