La démocratie directe pour rire

Le PiS veut que les Polonais répondent à quatre questions:
- souhaitent-ils «brader les actifs de l’Etat en les cédant à des entités étrangères»?
- soutiennent-ils «une éventuelle hausse de l’âge de la retraite»?
- veulent-ils «supprimer la barrière à la frontière avec la Biélorussie»?
- sont-ils favorables à «l’admission de milliers d’immigrants illégaux du Moyen-Orient et d’Afrique, conformément au mécanisme de relocalisation forcée imposé par la bureaucratie européenne»?
L’ensemble de l’opposition s’insurge contre ces questions («profondément stupides» à en croire la députée de gauche Joanna Senyszyn) qui n’ont auparavant que très peu été abordées dans le débat public.
Le PiS est crédité selon les sondages de 33% d’intentions de vote, juste devant la Plateforme civique (29%), menée par Donald Tusk, l’ancien président du Conseil européen. Cette farce électorale pourrait aussi servir un but politique, toujours selon l’opposition polonaise citée par l’AFP et Le Monde: «L’opposition estime aussi que l’organisation du référendum est un moyen de contourner les limites des dépenses électorales, précisément définies par la loi, alors que le montant des dépenses publiques dans une campagne référendaire ne connaît pas de restrictions.»
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