Dieu, Jésus… «Fils de pute!»

Le président philippin n’a jamais été aussi proche de la destitution. – © DR
Président depuis deux ans, Duterte s’est déjà distingué par son obsession de faire condamner à mort petits et grands trafiquants de drogue. Il est connu aussi pour ses insultes adressées au pape et à Obama. Mais là, ses fureurs commencent à poser un sérieux problème politique intérieur. Selon des rumeurs, un coup d’Etat se mijoterait pour le chasser du palais.
Il faut dire que plus de 80% de la population est catholique. 11% de protestants, 5% de musulmans. Même la fille du président, maire de sa ville natale Davao, s’est un peu distancée: «Ne l’écoutez pas quand il parle de religion, il n’est ni prêtre ni imam, mais comme président, il a la liberté de parole.» Des protestations s’élèvent de toutes parts: stars médiatiques, intellectuels… L’Eglise est furieuse. Et puissante. Elle réclame ouvertement le départ de Duterte.
Comme elle l’avait fait en 2001, en se joignant à une levée massive des oppositions contre le président Joseph Estrada qui n’avait pu terminer son mandat. Ce scénario commence d’inquiéter l’entourage de Duterte qui dénonce, comme toujours, des influences extérieures, des manœuvres pour faire arriver au pouvoir Ferdinand Marcos Junior.
Lire l’article de la Neue Zürcher Zeitung: «« Wer ist dieser dumme Gott? » Duterte stösst Anhänger und Gläubige vor den Kopf»
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