Populismes: mélanger tout, brasser et servir chaud
Publié le 13 mars 2018

Le mot populisme, beau en soi, n’est qu’un terme vague, dépréciatif, trop commode pour être honnête. Il sert à gauche comme à droite. En Europe comme en Amérique. L’inénarrable Steve Bannon, l’âme damnée de Trump, chassée entretemps de la Maison Blanche, s’en veut le héros mondial. Mal vu désormais à Washington, il a trouvé des oreilles attentives et des regards enamourés en Europe. En Italie chez la Lega d’extrême-droite, à Zurich chez Roger Köppel, patron de la «Weltwoche» et ponte de l’UDC. En France, chez Marie Le Pen. Bannon annonce «un tournant dans l’histoire du monde».
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