Nouvelles du Qinghai et du Xizang (Tibet)

Le massif du Namcha Barwa (7’782m). © G.M.
J’ose cette recommandation parce que je sais que vous ne serez déçus ni par le contenant ni par le contenu, tant ils sont riches et surprenants d’innovations visuelles. Le mélange d’histoire industrielle et de modernité culturelle y est très réussi. Ce faisant, je sais que je prends le risque de me faire conspuer et traiter «d’idiot utile du régime de Pékin», tant le cliché des Tibétains «envahis et opprimés» par les Chinois a la vie dure chez nous. Risque assumé, dans la mesure où je me contente de raconter ce que j’ai vu, et qui finira tôt ou tard par s’imposer à nos consciences.

Le Potala à Lhassa. © G.M.
Pendant quinze jours, j’ai donc arpenté la province de Qinghai et les environs de sa capitale, Xining, et celle du Xizang, de la vallée de Lhassa à la préfecture de Nyingchi, en compagnie d’un cadre d’une fondation culturelle catalane, d’un photographe et d’une designeuse canadiens, d’un médecin de Xian et de chargés de la communication locaux.
Les deux provinces sont très semblables. Montagneuses, semi-désertiques, au climat très rude et peuplées d’une dizaine de millions d’habitants pour un territoire grand comme quatre fois la France, elles forment à elles deux le cœur des hauts plateaux et du bouddhisme tibétains. Contrairement au stéréotype qui en fait un espace soumis au seul dalaï-lama, elles abritent des...
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