La Suisse impose plus la fortune que la France

© Mix&Remix / L’Hebdo
L’idée que défendent en boucle les porte-parole de Macron est simple. Un peu trop simple et très contestée. Si la fortune des Français va dans les marchés d’action plutôt que dans l’immobilier, cela donnera les moyens aux entreprises de se développer et donc, d’embaucher. Le hic, c’est que les banques préfèrent disperser l’épargne à travers la planète financière plutôt que de soutenir l’économie productive. Imaginer que cette mesure donnera un coup de fouet à l’investissement paraît naïf. Ou cynique. La thèse dite du ruissellement – on arrose les plus riches et leur argent finira bien par dégouliner vers les pauvres – est démentie partout. Aux Français d’en débattre.
Dès la plus petite épargne
Cet épisode est l’occasion de rappeler que la Suisse, à cet égard aussi, fait bande à part. Et pas dans le sens que l’on imagine. Peu de pays pratiquent cet impôt.
– La Norvège à un taux de 1%, mais la valeur de la résidence principale est réduite au tiers.
– Les Pays-Bas à travers une taxation compliquée sur le rendement du capital, en fait 1%.
– L’Espagne, ou plutôt certaines régions et à des taux différents, à partir d’un seuil d’environ 500’000 euros. Rien à Madrid. En Catalogne de 0,2 à 0,27 %.
– Le Liechtenstein, à un taux de 0,07 %
Partout ailleurs, cette ponction de la richesse a été supprimée. Pas en Suisse. Mais il n’est pas facile d’y voir clair dans le dédale des cantons et des communes....
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