La Suisse confine les femmes au temps partiel. Cela doit changer, estime l’OCDE

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En Suisse, le travail à temps partiel est une affaire de femmes et le reste, constate le dernier rapport de l’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) consacré à l’économie helvétique et publié ce mois. Une majorité de femmes ont réduit leur temps de travail, alors que seule une petite minorité d’hommes ont franchi ce pas. Aucun signe n’indique que la tendance puisse s’inverser.
Pour les experts de l’organisation regroupant les principaux pays industrialisés du monde, le faible taux d’occupation des femmes est de l’une des raisons – pas la seule – expliquant la stagnation de la productivité de l’économie suisse ces dernières années. Ils appellent à des réformes, notamment fiscales, mais pour l’heure le monde politique en Suisse se montre timide.
Un des écarts les plus élevés du monde
Selon le rapport, l’écart entre la part des hommes et celle des femmes ayant réduit leur temps de travail est l’un des plus élevés du monde: 17% pour les hommes, 57% pour les femmes. Seuls les Pays-Bas affichent un résultat encore moins favorable, mais avec une proportion malgré tout plus élevée d’hommes travaillant à temps partiel (35% contre 75% environ). L’image est toute différente en France, où l’écart est beaucoup plus resserré: (8% contre 30%). Il est plus mince encore en Finlande et dans les pays de l’Est de l’Europe.
Source: OCDE, base de données sur le marché du travail.
Les femmes en Suisse sont certes nombreuses à travailler...
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