Séparés de nous-mêmes et du réel, pénurie due à la conjugalité et un clip de l’UDC

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La nouvelle école de philosophie suisse, celles des covidiens, fait à nouveau parler d’elle, par la voix du plus pointu de ses représentants, le conseiller fédéral Alain Berset. «J’ai vu des gens s’embrasser. J’avais envie de les séparer», a-t-il déclaré, selon le quotidien 24 heures. C’est presque eschatologique. L’important est dans la seconde partie de la sentence: «J’avais envie de les séparer». Ce que décrit ici Alain Berset, c’est la tâche du politique depuis qu’il s’est aliéné à l’économie: séparer les gens, les uns des autres et d’eux-mêmes. Prenons un exemple simple: Alain Berset, comme d’autres, veut «freiner les coûts de la santé». Quand celles et ceux qui l’écoutent sont séparés d’eux-mêmes et du monde, ils acceptent l’idée que la santé coûte cher, alors que c’est la maladie qui est onéreuse. Et ils oublient que celle-ci a des causes, par exemple la nourriture industrielle et les pesticides, et qu’il serait plus logique d’agir sur ces causes que de punir les malades. Pour que nous n’y pensions pas, Alain Berset a intérêt à nous séparer de nos propres existences. Il fait son possible.
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