Quand Le Persil en temps de crise parfume un plat de résistance

© Matthias Rihs
Tout le monde aura pu le constater: qu’on aura tout vu, tout entendu, et lu tout et n’importe quoi durant ces mois de crise sanitaire mondiale à répercussions politico-médiatiques; tout a été dit et ce fut partout, à commencer par les médias et les réseaux sociaux, puisque les cafés du commerce étaient frappés d’interdit – partout, et sur tous les tons, la plus phénoménale foire aux opinions et aux expertises et contre-expertises de toute sorte sur fond de confusion générale et de jactance.
Mais pour dire quoi tout ça? Et qui laissera quelles traces dans nos mémoires? Quel vibrant souvenir en chacune et chacun de nous? Quelle marque dans notre journal intime réel ou figuré?
Telles sont les questions que je me posais ces derniers jours avant de tenir en mains cet assez extravagant objet que constitue le quadruple dernier numéro du journal littéraire singulièrement intitulé Le Persil et dont la première originalité est d’être dirigé par un chauffeur de bus à dégaine de Gitan cravaté et museau de loup, écrivain lui-même sous le nom de Marius Daniel Popescu, titulaire (entre autres) d’un Prix de littérature suisse en dépit de son origine roumaine, enfin assumant sa vocation de chef de meute à la tête du petit gang publiant régulièrement la revue en question qui a passé le cap de sa quinzaine d’années .
Plus précisément en l’occurrence: 64 pages de textes signés par 29 auteurs (re)connus ou à découvrir, qui s’expriment dans les genres variés du «journal» personnel ou...
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