Conseil fédéral

La neutralité fantôme de la Suisse
En 1996, la Suisse signait avec l’OTAN le Partenariat pour la paix, en infraction à sa Constitution: ni le Parlement ni le peuple ne furent consultés! Ce document, mensongèrement présenté comme une simple «offre politique», impose à notre pays des obligations militaires et diplomatiques le contraignant à aligner sa politique étrangère sur celle de l’OTAN. Une décision qui, depuis lors, fragilise sa neutralité et sa souveraineté.

Les poisons qui minent la démocratie
L’actuel chaos politique français donne un triste aperçu des maux qui menacent la démocratie: querelles partisanes, déconnexion avec les citoyens, manque de réflexion et de courage, stratégies de diversion, tensions… Il est prévisible que le trouble débouchera, tôt ou tard, sous une forme ou une autre, vers des pouvoirs autoritaires.

Droits de douane américains: une diplomatie de carnotzet et de youtse
Le déplacement de Karin Keller-Sutter et de Guy Parmelin aux Etats-Unis, pour tenter d’infléchir la décision d’une taxe supplémentaire de 39 % pour les exportations suisses, a été un aller-retour aussi furtif qu’inutile, la honte en rabe. L’image de nos représentants à Washington, l’air perdu, penauds et bafouillants, fixe définitivement l’expression «la Suisse est un nain politique».

La désastreuse politique d’Ignazio Cassis
Le silence assourdissant sur l’horreur de Gaza et l’expansionnisme violent d’Israël démolit la crédibilité internationale de la Suisse. Par ailleurs le dossier de la mise à jour des relations bilatérales avec l’UE est conduit avec une telle maladresse que les adversaires de l’accord ont bon espoir de faire couler le bateau. Jamais la diplomatie helvétique n’a été dirigée par un si nuisible ministre.

Une Suisse la tête dans les nuages
La tourmente du monde? Elle chamboule les voisins mais n’émeut pas le Conseil fédéral dont le silence devient assourdissant. Comme si aucune conséquences directe ou indirecte ne pouvait se ressentir dans le pays. Cela à l’heure où c’est le grand vide du côté de la sécurité et du renseignement. Flegme ou aveuglement?

Armée suisse: les lâcheurs se pavanent
Face à la débâcle du DDPS, les capitaines quittent le navire les premiers. Et personne au gouvernement pour réagir. D’ailleurs, peut-on encore qualifier un tel club de gouvernement?

Transparence, suite et pas fin
Nous parlions l’autre jour du blocage des informations sur l’achat massif des vaccins par l’OFSP. Or celui-ci, avec l’assentiment du Conseil fédéral, est reparti à l’assaut de la transparence, en introduisant, malgré les protestations, un article (52 c) à la loi sur l’assurance-maladie: il permet de déroger à la publication des prix de certains médicaments.

Il ne suffit pas d’une bûche pour être heureuse, constate Prune
Les tragi-comiques péripéties de la famille Schinken Pochon ///// Entre son amant agriculteur et elle, il y a quelques différences de sensibilité, notamment en ce qui concerne le réchauffement climatique et la condition animale. Pour Noël, Prune a réalisé une œuvre d’art pour chaque membre de sa famille alors que pour la première fois son père, Jacques-André, est absent, en voyage avec son amante. Du coup, Nadège a brûlé la dinde; un acte peut-être symbolique…

Ce qui devrait changer au Conseil fédéral
La Suisse est le seul pays au monde où les ministres décident, sauf de rares exceptions, du temps qu’ils souhaitent passer au pouvoir. Sauf surprise, cela se passera ainsi le 13 décembre. Comment ne pas s’étonner de cette pratique contraire aux intérêts du pays? Il arrive qu’un conseiller fédéral, une conseillère fédérale, patauge au point que son remplacement s’imposerait en toute logique.

Un pouvoir faible est une force mais…
Le 13 décembre prochain, les Chambres rééliront le Conseil fédéral et choisiront un nouvel élu parmi les deux candidats socialistes retenus pour succéder à Alain Berset. Des rumeurs circulent quant à une éventuelle attaque contre le siège d'Ignazio Cassis. Sans fondement sans doute mais non sans raison, car ce dernier est de loin le maillon le plus faible du gouvernement.

Simon-Pierre a une attirance irrépressible pour les gladiateurs
Les tragi-comiques péripéties de la famille Schinken Pochon ///// Il refuse de choisir entre Vladimir Poutine et Evgueni Prigojine et imagine qu'Alain Berset serait très viril en jupette de cuir, bien que socialiste. Si la mollesse culturelle de la RTS désole Simon-Pierre, il essaie de se rapprocher de Slimane, un de ses camarades d’études venu d’Arabie saoudite. Il se désole aussi des malheurs du vacherin Mont d'Or.

Artistiquement et sexuellement, Prune s’interroge et fantasme
Les tragi-comiques péripéties de la famille Schinken Pochon ///// Etienne, son petit ami, la déçoit un peu tandis qu’un agriculteur de ses connaissances provoque le trouble en elle. Comme toujours, elle sait parfaitement mettre l’actualité politique en perspective et en lien avec les changements sociétaux et sa vie quotidienne. Ayant renoncé à une carrière cinématographique, elle songe à faire du théâtre engagé.

Prune est convaincue que ce n’est pas la taille du poireau qui fait sa saveur
Les tragi-comiques péripéties de la famille Schinken Pochon ///// Son frère ayant dénigré le membre reproducteur de son nouvel amoureux, Prune s’interroge sur l’importance de la dimension des pénis. Ce d’autant que la virilité n’est pas sa tasse de rooibos. Entre son père qui crie au complot contre Alain Berset et son oncle qui se sent victime de racisme antiblanc, elle trouve la génération de ses parents un peu parano.
Même la politique ne parvient pas à faire oublier son amant à Nadège
Les tragi-comiques péripéties de la famille Schinken Pochon ///// L’humiliante défaite de la Suisse à la Coupe du monde la met en colère, l’élection d’une socialiste jurassienne au Conseil fédéral la désole, mais le manque qu’elle ressent est plus fort que tout. Seul son sextoy attenue le chagrin d’être séparée de Pedro, qu’elle aimerait bien faire venir depuis Saint-Domingue pour les Fêtes.

Les lobbies entrent au gouvernement
Selon toute probabilité les deux nouveaux au Conseil fédéral seront Albert Rösti, l’UDC bernois, conseiller national, et Eva Herzog, conseillère aux Etats bâloise, du PS. Or ces deux personnalités posent un sérieux problème politique, peu soulevé: l’influence des lobbies sur le pouvoir.

L’heure des comptes
Le Conseil fédéral met fin à la plupart des mesures qui limitent massivement nos libertés collectives et individuelles. Le vent a soudain tourné. Le moment arrive des comptes à rendre. Pour la valse des milliards, ce sera aisé, les calculettes surchauffent depuis belle lurette. Pour le bilan politique et l’examen des traces que laisseront ces deux années exceptionnelles, ce sera plus long et non sans résistances. Trois pouvoirs doivent pourtant être mis sur la sellette. Le politique, le médical et le médiatique.



