La bouée devenue boulet
Brasserie « La Sportive », 45 rue de Carouge, angle rue Jean Violette. Fermée durant le COVID-19. © MHM55 – CC BY-SA 4.0
L’explication? Les affaires ont repris mollement, les habitudes de la clientèle ont changé, le coût de l’énergie a grimpé, comme tant d’autres prix. Les grandes enseignes s’en tirent, mais les modestes pintes, les petits hôtels n’arrivent plus à dégager des profits suffisants pour payer cette dette. A cela s’ajoute le manque de personnel qui contraint parfois à restreindre les heures de service et les jours ouvrables, d’où une baisse des revenus.
Pour ce qui est de l’ensemble de l’économie, le tableau est moins sombre mais peu réjouissant. Sur les 16,9 milliards accordés, il reste encore des crédits en cours à hauteur de presque 7 milliards. En mars 2023 le taux d’intérêt initial a été relevé par le Conseil fédéral. Une proposition de renoncer à cette hausse a été rejetée au Conseil national par 95 contre 93 voix. Il a été question de prolonger le délai prévu pour le remboursement mais ni le gouvernement ni le Parlement ne paraissent disposés à des assouplissements.
«Dans ce contexte, écrit l’Agefi, on pourrait attendre des forces politiques, d’habitude si promptes à clamer leur amour des PME, une attitude plus volontariste, afin d’éviter que l’aide acceptée dans l’urgence se transforme en arrêt de mort pour les entreprises en difficulté.»
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