L’UE: la beauté dans la lâcheté, la joie dans le reniement

Publié le 28 octobre 2022
La Pologne a rejoint l'UE en 2004, dans la joie et le champagne. Mais depuis, Paulina Dalmayer s'interroge: le jeu en valait-il vraiment la chandelle? Faut-il encore soutenir l’UE au vu de ses dérapages répétitifs concernant les valeurs fondamentales que cette institution prétend en même temps incarner et défendre? Confessions d'une europhile repentie.

Petits fours au caviar, mes larmes rondes et champagne à flots, que j’ai bus debout sur le balcon, face à la coupole dorée des Invalides, en fredonnant l’Ode à la joie, avant de faire un doigt d’honneur en direction de Napoléon: «Tu nous a bien baisé, petit coq, mais qu’importe. Deux siècles plus tard, nous sommes en Europe!» Voilà en grandes lignes le résumé de ma soirée du 1er mai 2004, date de l’entrée en vigueur du traité d’adhésion de dix pays de l’Europe centrale à l’Union européenne. On n’avait pas oublié ma Pologne natale dans le lot. J’allais enfin avoir le droit de faire la queue devant le panneau EU CITIZENS ONLY dans les aéroports. Ah, la fierté! Ce soir-là, mes amis français m’observaient avec indulgence, sinon avec condescendance. Souverainistes pour la plupart, ils avaient voté contre Maastricht et ne s’en cachaient pas. J’ai pris soin de leur épargner une dissertation savante sur le complexe concept d’européanisation, auquel j’ai consacré six années de ma vie et mille deux cents pages d’une thèse de doctorat, à présent ensevelie sous une épaisse couche de poussière au dixième sous-sol de Panthéon-Assas. En quittant l’anecdotique, j’ajoute que la foi européaniste m’habitait – enfin, l’ensemble de ma génération – depuis l’adolescence, comme la seule alternative envisageable et fiable, d’une part à la tentation xénophobe, et de l’autre à la loi du plus fort, lesquelles ravageaient de concert les débris de l’Empire soviétique. Certes, nous souhaitions connaître la prospérité, voyager et étudier où bon nous plairait, mais surtout, nous voulions les garanties d’un état de droit en Pologne. 

Curieusement, il nous a paru acceptable de payer un prix exorbitant en échange de ce privilège: celui d’une régression sociétale et d’une injustice criante à l’égard des femmes. Peu le savent, mais le «oui» écrasant (77,5%), qui l’a emporté lors du référendum d’adhésion à l’UE en Pologne, devait beaucoup à un accord contre-nature entre l’Eglise polonaise et la gauche, alors au pouvoir. Influente et incontournable, l’Eglise s’était engagée à prêcher la vertu du ralliement à l’UE, en contrepartie de quoi la gauche renonçait à tout bricolage autour de la loi interdisant l’avortement, autrement dit à sa libéralisation. Si la majorité des Polonais, moi y compris, avait oublié cette infâme affaire, tant les bénéfices de l’appartenance à l’UE sont nombreux, la dernière trahison de la gauche européenne, dégueulasse au-delà de l’entendement, me l’a bien rappelée. Depuis lors, je m’interroge: le jeu en valait-il vraiment la chandelle? Faut-il encore soutenir l’UE au vu de ses dérapages répétitifs concernant les valeurs fondamentales que cette institution prétend en même temps incarner et défendre? 

Tu es belle, mon enfant, dans ton voile islamique

Il y a d’abord eu, à l’automne 2021, cette épatante campagne du Conseil de l’Europe, qui au prétexte de lutter contre le discours de haine antimusulman, vantait tout bonnement «la liberté dans le hijab» ou, en anglais dans le texte, «Joy in hijab». On s’étonne que le Conseil n’ait pas financé en prime des séjours en Afghanistan ou en Arabie saoudite à chaque Européenne qui souhaiterait s’éclater et profiter sans limites des loisirs et avantages réservés aux femmes dans les pays musulmans. Le fait que le Conseil de l’Europe soit une institution distincte de l’UE, contrairement au Conseil européen qui regroupe quant à lui les chefs d’Etat et de gouvernements des pays membres, ne constitue pas hélas une circonstance atténuante, étant donné que la Commission européenne a cofinancé la louable initiative via son programme «Droits, Egalité et Citoyenneté», doté de 439 millions d’euros pour la période 2014-2020.

Personnellement, savoir cette somme plutôt allouée à la construction de la défense européenne me soulagerait grandement. Mais que valent les rêves d’une Européenne non-racisée, de surcroît originaire de l’Est, honteusement récalcitrant au progressisme en vogue? Certes, devant le tollé généralisé – au demeurant particulièrement vif en France, cramponnée à sa vision de la laïcité –, les images de femmes voilées tout sourire ont vite disparu. Pour autant l’attitude des institutions européennes, s’il n’y a pas lieu de parler d’une politique, n’a pas changé. Voilà qu’en septembre dernier, la Commission européenne a choisi d’illustrer son programme éducatif Erasmus avec une fillette voilée, à peine en âge d’aller au collège. C’est dire qu’Eric Zemmour a connu son orgasme de l’année! Oserait-on encore contredire Benjamin Sire, journaliste à l’hebdomadaire Franc-Tireur: «Un peu comme si l’Union européenne votait Reconquête…»? Et oui. Vous cherchez à expliquer l’ascension de Giorgia Meloni à Rome? Regardez donc ce qui se passe à Bruxelles. 

De surcroît, et c’est là où les choses se corsent, l’extrême droite europhobe s’érige au niveau européen en cette force politique qui tente de sauver notre maison commune de la noyade dans ses propres miasmes islamo-laxistes. Fou mais vrai. En France, on ne compte plus les ministres, femmes et hommes politiques, qui ont protesté avec fermeté contre les charmes du voile qu’agitait la Commission européenne. C’est tout à leur honneur. Reste que sur l’arène européenne, la France fait figure d’exception, comme l’a expliqué au Figaro Clément Beaune, l’ex-ministre délégué chargé de l’Europe: «La laïcité française est une vigie, qui nous permet d’être précurseurs: aujourd’hui peu de pays en Europe sont aussi vigilants que nous face à l’entrisme de l’islamisme radical dans nos sociétés.» Pis, de manière récurrente, la France se fait taxer d’islamophobie par la nébuleuse islamiste parée de ses plus beaux atours diversitaires. Comment en effet s’opposer au financement, avec l’argent des contribuables européens, d’une organisation telle que le FEMYSO, relais d’influence pour les Frères musulmans en Europe, ou de sa sœur l’EMU (European Muslim Union), dont l’effronté co-fondateur, l’avocat allemand Andreas Rieger, a regretté dans une vidéo enregistrée en 1993 que les nazis n’aient pas achevé l’extermination de tous les juifs? Si vous vous dites Européen, il vous faut accepter sans broncher que l’UE ait versé à l’EMU quelques 90’000 euros, rien qu’en 2019. Au premier signe de révolte, on vous imputera de nourrir la haine antimusulmane.

Il y en a pourtant qui s’indignent, qui protestent, qui agissent, et qui n’ont rien à voir avec l’extrême droite. Normalien, agrégé de philosophie, autant dire un type qui sait tourner les verbes, François-Xavier Ballamy représente les Républicains au sein du groupe du Parti populaire européen (PPE) et ne semble pas prêt à se dégonfler face aux tentatives d’intimidation des bien-pensants. En 2021, Bellamy rapportait dans la presse française une scène qui nous ferait bien rire, si elle ne trahissait pas une fragilité extrême, peut-être même fatale, des institutions européennes: à l’occasion d’un événement réunissant des jeunes à Strasbourg, une fille voilée a pris la parole dans l’hémicycle du Parlement pour dénoncer…l’islamophobie structurelle dans l’UE, soutenue en cela, et applaudie, par de nombreux parlementaires de la gauche à LREM. On dirait que le passe-temps favori de certains députés européens consiste à scier la branche sur laquelle sont assis 446 millions d’habitants. Mais notre député n’a rien d’un suicidaire, au contraire. En dénonçant à juste titre le «déni de réalité» des institutions européennes, Bellamy a demandé le 6 octobre dernier qu’il soit voté un amendement pour empêcher de financer avec le budget européen la moindre campagne promotionnelle du voile islamique. Aurait-on pu choisir meilleur moment pour réclamer à ce qu’en Europe, au moins, cesse l’infâme invisibilisation des femmes, la détestation de leur corps, leur oppression au nom d’une religion? Sûrement pas. Au moment où des milliers d’Iraniennes héroïques brûlent leurs tchadors au risque de leur vie, l’Europe devrait réaffirmer à la fois ses valeurs et la cause des femmes. Sauf que l’Europe n’a rien fait. Enfin si: l’Europe a trahi ses principes par l’aveuglement idéologique des élus de la gauche, des Insoumis, des écolos, et même de quelques députés LREM, qui se sont levés pour que l’amendement soit rejeté. Et la politologue Djemila Benhabib, militante laïque condamnée à mort par le Front islamique du djihad armé de conclure: «Pour celles et ceux qui se sont entichés du voile pour le faire passer comme un accessoire, la liberté est dans le hijab. Ceux-là n’ont jamais risqué un cheveu de leur tête. Les Iraniennes, elles, affrontent la mort, la regardent en face, droit dans les yeux, sans jamais baisser la tête. Ces femmes sont libres, immensément, dans un pays où la mort rode à chaque coin de rue. En Europe, la liberté ne signifie plus rien.»

Ode européenne à l’hypocrisie

Aveugle sur l’entrisme islamiste au sein de ses propres institutions, l’UE par la voix de ses ministres a tout de même, bien après les Canadiens et les Américains, décidé d’adopter des sanctions contre la police des mœurs et onze dirigeants iraniens. La gloire! Habitués aux condamnations et restrictions occidentales depuis des décennies, les barbus de Téhéran doivent en trembler de peur. Tout comme frissonnent leurs homologues de l’Episcopat polonais, à qui la gauche avait accordé en son temps licence de toute-puissance sur la vie des Polonaises au prétexte de l’adhésion à l’UE. Quand pourra-t-on enfin dire «le roi est nu», sans passer dans la catégorie d’affreux réactionnaires et sécessionistes? En Pologne du moins, l’euroscepticisme relève toujours du blasphème. Et pour cause.

Peu de routes ou d’écoles ont été construites en Pologne autrement qu’avec l’aide des fonds européens. Soutenir que la Pologne n’a pas profité de son appartenance à l’UE serait absurde. Quiconque a eu l’occasion d’y mettre les pieds dans les années 90 et aujourd’hui constate un bond civilisationnel qui tient du prodige. Mais serions-nous cependant devenus plus européens que nous ne l’étions en 1989? On en douterait, à regarder les vitrines de certains commerces ornées d’autocollants qui clament fièrement «LGBT Free Zone». Que faire, alors? Introduire les «gender studies» dans chaque université polonaise où, par ailleurs, les étudiantes de confession musulmane auraient le droit de se pavaner enfouies sous des burqas? En toute sincérité, je me félicite qu’on ignore (encore?) de telles avancées au bord de la Vistule. De même que je déplore la totale inefficacité de l’UE face aux outrances du gouvernement populiste de Kaczynski, qui n’a certainement pas servi son peuple en se subordonnant la justice ou en essayant de museler la presse.

Et que penser du «noyau» européen, de ces anciens pays membres de l’UE tiraillés entre l’islamo-wokisme de l’extrême gauche et les obsessions «grand-remplacistes» de l’extrême droite? Les hurlements rageurs des minorités diverses et variées n’y laissent plus entendre la voix de la majorité. En outre, quand elle réussit à percer, elle aussi nous fige de stupeur. Tendez l’oreille. Ce petit refrain à la con qui agrémente le journal de 20 heures sur France 2, les élections nationales aussi bien que les sommets européens, à vous donner envie de foutre le camp sous les tropiques: «Tout va bien, tout va très bien madame la marquise…» Justement, plus rien ne va. Dotée de mécanismes qui préservent les préférences nationales en matière de mœurs, de culture et de valeurs – en Pologne, le respect des valeurs chrétiennes figure dans la Constitution – l’Union européenne peine à définir clairement l’européanité. Que veut dire «européen»? 

Le processus d’européanisation, qui m’a valu de passer beaucoup de nuits blanches devant l’ordinateur, désigne la construction, la diffusion et l’institutionnalisation de règles formelles et informelles, de procédures, de paradigmes politiques, mais aussi de styles, de «façon de faire», de croyances et de normes, d’abord formulés et consolidés au cours des politiques de l’Union européenne, et ensuite incorporés dans la logique des discours et structures politiques des pays-membres. C’est triste à mourir, compte tenu de la crispation de l’Union européenne à réaffirmer ce qui autrefois faisait la fierté de chaque Européen: l’héritage judéo-chrétien, celui de Rome et d’Athènes, des Lumières enfin, qui nous ont appris à chérir la liberté de conscience, plus large que n’est la liberté religieuse. S’il me fallait réécrire ma thèse aujourd’hui, j’y soutiendrais que l’européanisation renvoie à une lente désillusion, à la fatigue d’être soi, au désenchantement, voire à une forme de honte. Parfois, cela va jusqu’à jalouser les Suisses.

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