«Je n’ai jamais vu une telle rage à l’égard de ceux qui ne sont pas du même avis»

Publié le 29 octobre 2021
Suzette Sandoz est professeure de droit à la retraite, ancienne conseillère nationale et députée au Grand conseil vaudois. Cette femme de caractère se décrit comme une passionnée de la vie et de la politique. Profondément humaniste, l’une des dernières représentantes de libéraux vaudois est très inquiète de voir le tournant totalitaire emprunté par son pays et n’hésite pas à l’exprimer dans son blog, hébergé par «Le Temps». Nous sommes allés lui rendre visite dans sa demeure de l’est-lausannois, afin de recueillir son sentiment sur la votation à venir. Mais pas que!

A quel moment avez-vous estimé que quelque chose ne tournait pas rond dans cette crise?

Après le premier semi-confinement, j’ai eu le sentiment extrêmement désagréable qu’on ne s’intéressait pas du tout aux personnes malades. On comptait les morts. On faisait des proportions de morts par rapport à la population. De manière idiote d’ailleurs, pas seulement en Suisse. On négligeait quelquefois de faire la proportion par rapport aux nombres d’habitants. Il n’y avait jamais de recherche d’une comparaison intelligente. Evidemment que dans une ville, vous allez avoir beaucoup plus de cas qu’à la campagne. La Suède et les pays nordiques ont une concentration de personnes très différente de Londres, New York, etc… On nous assénait des chiffres qui ne voulaient rien dire. Comme si on voulait créer une peur. C’est la première des choses qui m’a mise très mal à l’aise: l’utilisation des morts pour faire peur.

Puis, très, très vite cette façon de décrier les médecins qui disaient qu’on pourrait soigner comme ceci ou comme cela. C’est quand même incroyable! La première des choses qu’il aurait fallu chercher à faire c’était à soigner! Il y a plus et il y aura toujours plus de malades que de morts.

Ensuite, on s’est mis à mettre en quarantaine des gens qui n’étaient pas malades, qui avaient simplement fréquenté quelqu’un qui était testé positif. Et on ne s’occupait plus du tout de savoir ce que devenait cette personne. Vous êtes en quarantaine, vous ne devez pas sortir, il y avait l’impression d’une surveillance, qui s’aggrave encore lorsqu’on est en isolement. Vous pouvez, pardonnez-moi, mais «crever» dans votre coin. Personne n’était concerné par l’état de santé des gens une fois qu’ils étaient malades ou pouvant l’être, en quarantaine ou en isolement.

Pendant le semi-confinement, ce que j’ai trouvé atroce c’est qu’on a créé une protection des vieux aux dépens des jeunes. Cette manière de fractionner la société, de ne jamais demander aux personnes âgées si elles avaient envie qu’on les protège. D’enfermer des gens dans des EMS. Certains directeurs de homes ont été très humains, essayant de faire les choses avec le maximum de souplesse possible. Mais d’autres ont séquestré leurs pensionnaires. Je l’ai constaté avec certaines connaissances. Quand c’est fermé à clé, vous ne pouvez plus sortir du bâtiment. Des personnes qui n’étaient pas du tout malades, qui étaient dans ces maisons et appartements protégés, ne pouvaient plus sortir. Elles étaient enfermées.

Mais n’était-ce pas pour leur bien, à ce moment-là?

Oui, alors écoutez on a toujours protégé les gens pour leur bien dans les meilleures dictatures! La protection est en fait le premier motif de la dictature. La protection c’est pour le bien. C’est bien connu. Personne ne se lève le matin en disant «je vais vous protéger pour vous faire du mal».

Et je constatais cette espèce d’accélération de la protection des gens avec des explications, des motifs et des mesures qui n’étaient et ne sont toujours pas rationnels.

N’avez-vous jamais eu peur du virus?

Non, à aucun moment. On a commencé par nous dire que ça ressemblait quand même un peu à une grippe. Dans ma famille, on n’a jamais eu la grippe, contre laquelle on n’a jamais été vaccinés. Sauf ma mère, quand elle approchait les 90 ans, parce que le médecin le lui avait recommandé. C’est d’ailleurs l’année où elle a été malade, donc ça ne m’a pas particulièrement poussée à souhaiter un vaccin de ce genre.

Comme on dit qu’il y a des points de convergence entre la grippe et le Covid, depuis plusieurs années je prends un vaccin «classique» contre les maladies des voies respiratoires et je l’ai pris un mois plus tôt cette année.

Votre première stupéfaction post-semi-confinement passée, ce sentiment de malaise s’est-il dissipé à un moment ou à un autre?

Non, jamais. C’est allé de pis en pis. Le sentiment extrêmement désagréable que lorsque, encore une fois, des médecins, ou des professeurs aux titres scientifiques voulaient proposer quelque chose pour essayer de soigner, ils se faisaient traiter de tous les noms d’oiseaux. Ce n’est pas imaginable. Surtout qu’on n’arrête pas de nous rebattre les oreilles en nous disant que la science c’est le questionnement constant. Mais là, si on questionnait quoi que ce soit, on était tout de suite traité de platistes (ceux qui pensent que la Terre est plate).

Je n’ai jamais vu une rage pareille à l’égard de celles ou ceux qui ne sont pas tout à fait du même avis. Qui posent des questions. La seule rage un peu semblable c’est en matière d’environnement. Il faut le reconnaître. Si vous remettez en question le fait que le CO2 soit l’origine absolue de tous les maux, on vous répond que «le débat est clos».

De mémoire de septuagénaire, est-ce la première fois que vous voyez la Suisse dans cet état?

Oui. Cela dit je n’ai pas vécu la grippe de 18. Mais je n’ai pas le souvenir d’avoir vécu quelque chose de semblable.

Ce qui est quand même un peu gênant, c’est qu’on a eu cette excellente émission à la RTS dans laquelle on nous montrait de quelle façon Gilead avait triché pour obtenir la reconnaissance de son Remdesivir et de quelle façon il avait obtenu un prix nettement supérieur en le faisant passer pour un remède soignant une maladie orpheline. Cette émission était extrêmement intéressante.

D’ailleurs, quel regard portez-vous sur le traitement médiatique qui a été fait de cette affaire?

Je ne sais pas ce qu’il faut appeler un traitement médiatique… Dans la mesure où les médias rapportent ce que leur donne l’officialité, je pense que c’est un traitement médiatique conforme à ce que rapporte l’officialité. Dans la mesure où le rôle des médias est d’aller un petit peu plus loin que les informations purement officielles, je dirais que je suis très déçue. Y compris par Le Temps. Il y a quand même une sorte de côté intouchable de ce qui est la déclaration officielle.

Il y a bien, de temps en temps, des lettres de lecteurs donnant des avis différents, en particulier dans 24 heures. C’est une des choses intéressantes que je constate sur mon blog: il y a des expressions très, très différentes. Avec des exemples plus variés. Et qui permettent peut-être de se rendre compte que la population n’est de loin pas unanime sur le sujet.

Cette population qui émet des doutes ne sait pas vraiment où le faire. Elle finit donc parfois dans les «manifs complotistes», parce qu’elle ne sait pas par quel biais s’exprimer.

Oui. D’ailleurs les manifs c’est quelque chose que je n’aime pas du tout, parce que la foule n’a pas de liberté de réaction, ni de penser. Donc hors de question pour moi de faire partie d’une manif. Et puis il y a toujours le risque que ça dégénère.

Mais je dois dire que, jusqu’à présent, les manifestants se sont bien tenus. Il n’y a pas eu de manifestation violente. A part peut-être celle de Berne…

Lors de laquelle se sont illustrés une poignée de casseurs, qui ont inspiré des comparaisons dans les médias le lendemain avec la prise du Capitole…

Oui, alors là… il y a des moments où si le ridicule tuait, on n’aurait pas de problème de surpopulation!

On se disait au fond que ça nous ferait tellement de bien d’avoir la prise de «notre» Capitole, histoire de nous sentir à la hauteur des Etats-Unis. C’était presque du snobisme journalistique! C’était à mourir de rire… pour ne pas pleurer de désespoir.

Est-ce que la docilité des gens vous étonne?

Cela m’étonne, mais surtout cela m’inquiète terriblement. Parce qu’il n’y a plus d’esprit critique du tout. Malheureusement, je crois qu’on s’efforce, depuis un certain nombre d’années, de tuer l’esprit critique. Et je pense que ça tient notamment au fait que l’enseignement écarte de plus en plus le retour aux sources. Je pense qu’on doit vraiment lire les anciens, les philosophes, les auteurs des siècles précédents etc. pour se rendre compte que l’être humain, d’abord n’a jamais changé, qu’il n’est pas naturellement bon, qu’il n’est pas immortel.

On n’arrête pas de dire que les jeune savent tout; il faut faire attention de ne pas les contrarier à l’école, sinon les parents se fâchent tout de suite. Il y a une sorte de perte totale du sens à la fois de la richesse et de la faillibilité de l’être humain. On est déshumanisés. Et c’est frappant aussi dans la réaction des personnes vaccinées à l’égard des non-vaccinés – et quelquefois aussi le contraire, parce qu’on trouvera des extrémistes des deux côtés – mais la capacité de devenir moutons, pour tellement de personnes, cela m’effraie.

Surtout que c’est mondial. Toutes les populations ont plus ou moins réagi de la même manière.

Il faut dire qu’il n’y a pas beaucoup de pays qui soient démocratiques. Donc c’est peut-être moins troublant pour eux. Ça l’est davantage là où on a l’habitude de discuter les décisions. Pourtant, là aussi: le petit doigt sur la couture du pantalon. C’est la toute puissance des autorités sanitaires, pas celle du corps médical. Beaucoup de médecins traitants sont très ennuyés. J’ai d’ailleurs vu que ceux qui exprimeraient des doutes à l’égard du vaccin peuvent être sanctionnés d’une amende allant jusqu’à 20 000 francs, se voir blâmer ou retirer le droit de pratiquer. C’est affolant!

Ce sont des spécialistes des courbes et des lectures d’écrans sanitaires qui décident de la manière dont ceux qui essaient de soigner leurs patients devraient s’y prendre. C’est tellement inquiétant…

Est-ce que vous pensez que cela va laisser des séquelles au système politique suisse? Y aura-t-il un avant et un après?

Un avant et un après, cela parait inévitable. Ce qui m’ennuie – mais je ne réponds pas directement à votre question – c’est que cette espèce de transformation de la société en moutons va être récupérée par les catastrophistes et les collapsologues qui vont voir que la peur a très bien fonctionné pour la santé. Et on greffe la santé sur l’écologie, en disant que c’est parce qu’il y a des excès de pollution que la santé est menacée. Donc on va découvrir le chantage que l’on peut exercer avec la santé et, dans ce sens-là, je pense qu’on est en train de préparer une société qui, sous prétexte de protéger sa santé, va accepter toutes les catégories de tyrannies.

Ma crainte est que cet esprit grégaire soit récupéré par des ayatollahs de l’environnement, comme il est récupéré en ce moment par des ayatollahs de la santé. Et puis évidemment, on utiliserait les institutions en s’assurant une autre majorité.

C’est tout de même plus utile d’être mouton pour le climat que mouton pour le Covid…

A la limite, on peut peut-être plus facilement se débarrasser du Covid que sauver le climat, qui ne dépend assurément pas que de notre CO2. Les changements climatiques sont intervenus bien avant que l’homme puisse en être la cause.

CO2 ou pas CO2, on traite la planète et les animaux de façon catastrophique et ça ne peut être que bénéfique de cesser de gaspiller et de polluer comme nous le faisons.

Le gaspillage, c’est encore un autre problème. Et c’est ce que je regrette, si vous voulez: une sorte de fétichisme du CO2 pour un climat sur lequel, comme tel, on n’a peut-être pas tellement d’influence, au lieu de se concentrer sur la lutte contre les déchets. Je trouve qu’au fond, on détourne l’attention d’un problème sur lequel on pourrait agir, sur un autre sur lequel on n’a pas tellement d’influence.

Ce qui m’amuse aussi, c’est qu’on entend assez souvent ce respect tout à fait appréciable de la nature, mais qui ne se traduit pas par le respect de l’être humain. Il y a une sorte de primauté de la nature, voire de l’animal, sur l’être humain. Je pense qu’il y a une espèce de haine de l’humain au nom de l’amour de la nature et des animaux.

En fin de compte, je pense qu’on peut aussi aimer les autres humains. Et j’ai plutôt confiance en l’être humain. Je ne crois pas du tout l’homme naturellement bon, je laisse ça à Rousseau, mais en revanche j’ai confiance en lui. Les gens ne sont pas pires que moi, on n’est pas forcément meilleur que les autres non plus, mais il y a toujours quelque chose de bon. Et je suis très attristée par cette détestation de l’humain au nom de l’amour de la nature et des animaux. Alors qu’il me semblerait qu’il faudrait plutôt aimer l’être humain pour l’amener à respecter la nature et les animaux.

Disons qu’il y en a un qui détruit l’autre et pas le contraire…

C’est affreux, mais ce n’est pas une raison. Pour autant, je ne vais pas me dire qu’il faut détruire les humains parce qu’ils sont trop nombreux. C’est d’ailleurs ce qu’on n’arrête pas de nous dire: «vous êtes trop nombreux, vous êtes trop nombreux». D’accord. Et puis maintenant voilà qu’on nous empêche de mourir. C’est hallucinant!

D’ailleurs, pour revenir à nos moutons, justement: quel regard portez-vous sur l’extension du pass sanitaire?

Je trouve ça aberrant. Ça fait vraiment partie de ce chantage au vaccin. Etendre le pass sanitaire, c’est juste pour exercer une contrainte. Et ceux qui en souffrent le plus ce sont les jeunes et les étudiants. Et puis cette histoire de test… l’une de mes connaissances, qui est étudiante, me disait récemment qu’elle avait dû faire un test pour aller en cours, mais que ce dernier ne lui permettait pas d’aller à la cafeteria dans la même journée. Excusez-moi, une fois de plus c’est ce manque total de rationalité! Mais est-ce qu’on fait exprès?! Il faut quand même se rendre compte que ce sont des dingues qui prennent des décisions pareilles! Ou alors est-ce que ce sont des machines? J’en suis à me demander si c’est déjà de la gouvernance par les machines.

Ce ne sont pas les entités politiques que je blâme le plus, parce qu’elles doivent prendre des décisions. Ceux qui me fâchent ce sont les scientifiques, qui se prétendent tels, qui ne sortent que des instructions de leur boîte et qui n’ont jamais «touché» une personne pour la soigner.

Pas seulement les gens de task force. On a tout le temps les professeurs machin et les professeurs choses qui se consacrent beaucoup à la recherche – merci d’ailleurs, c’est très précieux – mais dont on sait aussi que les laboratoires reçoivent – heureusement – des fonds pour faire de la recherche. Et de qui les reçoivent-ils? Ce n’est pas l’église réformée du canton de Vaud qui les leur donne, ça je peux vous le dire. Je ne crois même pas que ce soit l’église catholique.

Est-ce que tous ces trucs-là sont légaux d’ailleurs: l’obligation du port du masque, le pass et le reste?

C’est prévu d’une part dans la loi sur les épidémies, puis dans la loi Covid déclarée urgente. Ordonnances d’abord, qui sont transformées en loi par le Parlement. Des ordonnances qui viennent du Conseil fédéral. Et sur quoi se base-t-il pour les prendre? Sur ce que lui dit sa task force, ou l’OFSP, ou les quelques personnes qu’il consulte dont on ne sait pas toujours d’où elles ont leur information, ni s’il leur arrive quelquefois de savoir que l’être humain n’est pas qu’un corps qui peut mourir. Il se trouve qu’il a même des sentiments, des souffrances qui sont parfois psychiques, morales… mais ça je ne suis pas sûre que ce soit toujours très clair pour des spécialistes des statistiques.

Que penser du suivisme de la gauche?

Je n’ai jamais considéré que la gauche était particulièrement indépendante d’esprit. Certains gouvernements qui n’étaient pas de droite ont donné de magnifiques régimes totalitaires. On peut trouver du totalitarisme des deux côtés. Le goût du pouvoir se développe aussi bien à droite qu’à gauche et, par conséquent, que la gauche marche le petit doigt sur la couture du pantalon… cela dit il me semble que Monsieur Maillard a une approche plus réaliste, mais il ne fait pas toute la gauche.

Pour répondre à votre question: je ne comprends pas comment c’est possible, je n’arrive pas à comprendre. Je suis de droite et vous le savez. Je ne crois pas être d’extrême-droite, car je n’aime pas les extrêmes. Mais je ne peux pas envisager un seul moment d’être embrigadée dans quelque chose et d’accepter qu’on me raconte des histoires qui ne tiennent pas! Et puis je me trouve d’accord, en effet, avec ce qui est plus extrême à droite. Bon, cela dit, on a une petite tendance à diaboliser l’UDC. Ils n’ont pas le pied fourchu et ça ne sent pas le souffre quand ils entrent dans une pièce.

Cela semble faire partie de la narration bien pensante qui se permet d’ailleurs de qualifier tous les sceptiques d’«antivax», alors qu’il s’agit juste de gens qui défendent la liberté de choix. Puisque nous sommes dans une obligation vaccinale qui ne dit pas son nom.

Evidemment, si c’était une obligation il y aurait des responsabilités à assumer d’avoir imposé cette obligation. Mais des responsabilités morales. Les responsabilités financières sont fixées par la loi: le montant maximal de l’indemnité qui pourrait être versée par la Confédération est de 70 000 francs en cas de conséquence grave du vaccin pour une personne.

Ce ne sont pas les assurances maladies qui vont rembourser?

En principe, si c’est vraiment établi comme étant une conséquence du vaccin, théoriquement ce devrait être la Confédération qui est responsable. J’espère que je ne serai jamais consultée sur un problème de ce genre. Parce que d’ici qu’on soit sortis de l’auberge, on aura réussi à «liquider» un nombre considérable de juges et de parties. Si jamais il y a une recherche de responsabilité, ce sera la croix et la bannière pour arriver à prouver quoi que ce soit. D’ailleurs, il n’y a au fond que très peu de contrôles après le vaccin. Plus on vaccine de gens et moins c’est possible de vérifier, pour des raisons pratiques évidentes.

Pensez-vous que l’on soit dans un régime totalitaire en ce moment?

Pas loin. Ce n’est pas un régime totalitaire parce qu’on continue à faire fonctionner les institutions: le référendum, les initiatives. Mais c’est un état d’esprit totalitaire. C’est ça qui est inquiétant.

Qu’allez-vous voter le 28 novembre et pourquoi?

Je voterai naturellement non. Ne fût-ce que pour montrer qu’il faut absolument arrêter maintenant ce système totalitaire. Parce que je vais vous dire que je ne crois pas vraiment à l’utilité juridique du non.

Etant donné qu’on met en effet dans la même loi des mesures de nature économique, le non n’a pas de conséquence grave dans ce sens là, puisqu’elles vont durer jusqu’en mars. Même si on refuse la loi. Et puis d’autre part, on peut très bien remettre des mesures économiques entre temps si on veut et il n’y a aucun problème. Je n’ai donc aucun scrupule à voter non. Plutôt un regret de devoir voter sur un sujet pareil.

Comment est-ce que vous voyez tout ça se terminer?

J’aimerais qu’on arrive assez tôt à faire crever la bulle d’une malhonnêteté quelque part. Pour faire tomber en douve le fétichisme d’un vaccin. Quand on en cherche et qu’on en trouve, c’est magnifique et merci à la recherche. Ils ont trouvé beaucoup de choses qui nous permettent d’arriver maintenant à l’âge où on arrive.

Mais il y a quelque chose de profondément anormal et malsain actuellement dans cette espèce de totalitarisme sanitaire et vaccinal. Et de refus de se consacrer d’abord à la recherche de traitements.

Cet interview est paru initialement sur le site L’impertinent

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