Epique, la fresque indienne

© DR
L’an passé au NIFFF, les spectateurs avaient pu découvrir la première partie d’un diptyque indien contant la vie fictive de Baahubali, jeune guerrier à la force surhumaine. Le public visionnait alors, avec surprise, l’une des plus grandes fresques du cinéma contemporain indien. Aucun complexe, le film osait tout, chaque séquence débordait dans l’excès et la testostérone coulait à outrance. Le public, heureux, scandait en cœur le nom de leur nouveau héros. Après un cliffhanger que n’aurait pas renié la série «Game of Thrones», Baahubali nous laissait sur les dents, en attendant la conclusion prévue une année plus tard en Europe.
Juillet 2017, la voici enfin. Le public de Neuchâtel ne s’y trompe pas, il est là pour retrouver son chouchou. Avant même le début de la projection, l’ambiance est au plus haut. Des «Baahubali» sont lancés dans la salle. Le film débute à l’exact moment où avait conclu son prédécesseur. Chansons, danses, scènes de batailles, ou moments totalement surréalistes – comme quand des palmiers sont utilisés comme catapultes – la recette fonctionne toujours. Même si l’intelligence n’est pas la marque du long métrage de S.S. Rajamouli, un plaisir coupable nous envahit. Les scènes se succèdent, toutes plus décalées les unes que les autres. On y suit deux protagonistes de la famille Baahubali, luttant à deux époques différentes pour le trône du royaume de Mahishmathi. Mais trêve de bavardage, le public n’est pas venu pour le scénario, mais pour en prendre plein les mirettes.
Alors oui, on pourrait débattre...
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