La poisse des jeunes sur le marché du travail

Comme toujours en temps de crise économique, les jeunes actifs sont les premiers à souffrir de difficultés d’accès à l’emploi. – © Pixabay
L’analyse insiste sur les conséquences à plus long terme. Selon diverses études, menées lors de précédentes casses économiques, il apparaît que la poisse des jeunes qui commencent leur vie professionnelle dans ces moments les poursuit longtemps. Après des périodes de chômage, des premiers emplois précaires et peu payés, ces CV tâtonnants incitent les employeurs à imposer des salaires inférieurs à ceux qui auraient eu cours en temps normal ou de prospérité. Et du côté des candidats, on remarque un manque de confiance en soi qui le pénalise aussi. C’est ce qu’une de ces études appelle la cicatrice de la récession. Elle se rappelait aux malchanceux pendant plusieurs années: entre trois et dix.
Seule bonne nouvelle: les entreprises qui ont bénéficié du chômage partiel n’ont pas le droit d’engager du nouveau personnel mais une exception sera faite pour les apprentis en attente d’un contrat au terme de leur formation.
Comme dit l’auteur, la vie est une loterie. On ne choisit pas ses gènes ni son année de naissance. Il y en a de plus ou moins heureuses.
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