La Méditerranée réenchantée

Pablo Picasso (avec le béret) avec quelques peintres en 1917 à Paris. – @ DR
Picasso, l’atelier du Minotaure au Palais Lumière à Evian, Picasso Lever de rideau, l’arène, l’atelier, l’alcôve au Musée Jenisch à Vevey, Picasso Donner à voir au Musée Fabre à Montpellier. Et l’on pourrait continuer longtemps l’énumération des expositions de l’été dédiées au peintre espagnol, dont cette année marque le 45e anniversaire de la mort. C’est donc tout naturellement qu’il nous faut consacrer cette première chronique de rentrée au Malaguène, qui plus est au mitan de l’été comme l’on dit, ici, dans le Midi. Car s’il y a un Picasso sombre, hanté, tragique, celui de Guernica, de la Nature morte au crâne de bœuf et bien sûr des toiles torturées de la fin, il y a aussi un Picasso solaire, même s’il s’agit souvent du «soleil noir de la mélancolie». C’est ce Picasso méditerranéen, celui de La joie de vivre et du Grand vase aux danseurs et aux musiciens que j’aimerais évoquer ici en m’appuyant sur le magnifique ouvrage récemment paru d’Annie Maïllis, Pablo Picasso Françoise Gilot. La Méditerranée réenchantée. Livre d’autant plus précieux que l’auteure est une amie de celle qui fut la compagne du peintre.
La joie de vivre (détail) © Musée Picasso Antibes
Si, comme le disait le critique d’art Florent Fels, qui connut Picasso au temps du Bateau-Lavoir, Fernande Olivier, sa première compagne, est la femme dont la carnation lui inspira la période rose, de même, c’est le sourire de Françoise Gilot, la Femme fleur, qui illumine les années d’après-guerre du peintre, marquant...
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