travail

Chez Google, même à Zurich, la fête est finie
Les licenciements et les restructurations chaotiques pèsent sur l'ambiance au sein du géant du numérique, même dans les bureaux installés en Suisse. L'image de Google comme une «bande de créatifs indépendants», et la passion qui pouvait animer ses employés a fait long feu, remplacées par une ambiance délétère au travail. De l'intérieur aussi, Google devient une multinationale comme les autres.

Le cauchemar de la numérisation
Avec son roman «A pied d'œuvre», Franck Courtès s’impose comme un Ian Levison à la française, un Zola du XXIème siècle. Ce récit à la fois très intime et très social est le témoignage d'un photographe qui renonce à son métier par dégoût de la numérisation et de l'exploitation de son travail artistique à des fins commerciales pour se vouer à l'écriture et qui, ce faisant, découvre la précarité inhérente à cette activité. Car si cette passion réclame énormément de temps, elle ne nourrit pas son homme.

Merci
Merci beaucoup à vous tous. Grâce à vous, j'ai le temps d'écrire tout ce que j'écris et pense. Grâce à vous, je n'ai pas besoin d'aller à la chasse pour trouver de la nourriture et cultiver mes propres produits; je peux aller au supermarché ou au magasin local et acheter de merveilleux aliments et boissons. Je suis très reconnaissant à tous les agriculteurs, cueilleurs, transporteurs, caissiers et détaillants alimentaires...

Le Maroc, puissance industrielle
Le journal économique «Les Echos» nous ouvre les yeux. Le Maroc n’est pas, ou pas seulement, celui de nos souvenirs ensoleillés, des charmes de Marrakech. On ne l’a pas vu venir. Et pourtant il est devenu une puissance industrielle qui compte. D’abord par sa production d’automobiles.

Entre le marteau et l’enclume
Hélène Dormond vient de publier chez Presses Inverses un roman intitulé «Le retour du bourdon» pour lequel elle a bénéficié d’une bourse à l’écriture de Pro Helvetia. On y retrouve Marcel Tribolet. Ce virtuose de la conciliation souffre d'une incapacité congénitale à s'affirmer et à poser ses limites. Incapacité dont son entourage profite abondamment.

Etre une bergère en Palestine, au milieu des colonies israéliennes
En Cisjordanie l'occupation israélienne a des répercussions sur les déplacements et la vie quotidienne des Palestiniens. Malgré les défis, Alayeh Shoaybi, une jeune femme soutenue par l’ONG Anera, a réussi à créer une source de revenus stable pour sa famille en devenant bergère.

Comment les USA dopent leur économie
Pas sûr que les Européens aient pris toute la mesure des efforts actuels du gouvernement Biden pour transformer l’économie de leurs concurrents. «Les Echos» font le point. Avec un plan (IRA Inflation Reduction Act) prévoyant un investissement de 370 milliards de dollars sur dix ans pour engager la transition énergétique, présenté à l'époque comme un remède à l'inflation galopante.

A moins d’une révolution copernicienne, l’intelligence artificielle créera du chômage
Dans un article publié par le quotidien italien «L’Espresso», l'économiste Daron Acemoglu estime que s'il ne faut pas diaboliser l'intelligence artificielle, son utilisation amènera beaucoup de désavantages aux travailleurs si elle ne sert que les bénéfices des actionnaires. Selon lui, il y a de tout temps eu une automatisation positive et une automatisation négative.

Les petites mains de l’IA
On parle beaucoup de la révolution technologique que représente l’intelligence artificielle, des effets qu’elle a déjà sur notre société. Beaucoup moins des petites mains humaines qui permettent au système de ne pas dire trop de bêtises. Deux journalistes de «L’Obs» les ont rencontrées à Madagascar.

Un droit biffé en Ukraine
Le site journalistique tessinois naufraghi.ch apporte des éclairages originaux sur l’actualité. On y trouve des signatures connues en Suisse italienne, comme celle de Silvano Toppi, ex-rédacteur en chef de «La Regione». Qui jette un regard critique du côté de l’Ukraine.

Printemps des syndicats, hiver des partis
Depuis des décennies, les syndicats français ne cessaient d’essuyer des pertes régulières d’effectifs. Mais depuis la polémique sur la réforme des retraites, ils enregistrent d’impressionnantes vagues d’adhésions. Dans cette lutte, ils ont pris nettement le pas sur les partis de gauche qui jouent à contre-temps. Les syndicats y sont devenus les seuls patrons crédibles de l’opposition.

La manif française au patrimoine de l’UNESCO!
La France est un pays où il fait bon manifester. Elle a élevé le plaisir de protester au rang d’art fait de convivialité ironique et de créativité protestataire. Vous pourrez même y goûter d’étonnantes merguez au goût de charbon surmené (une manif sans merguez n’est qu’un simple défilé). Que l’UNESCO classe au patrimoine de l’humanité la manif à la française! Au même titre que la baguette de pain.

Chômage: les chiffres ne disent pas tout
En temps de crise la tentation est grande de chercher une raison de se réjouir. La Suisse en a trouvé une: le très bas taux de chômage (2,2%). Problème: son mode de calcul ne permet pas la comparaison avec les voisins. Il en est réalité plus haut.

Le Grand Ralentissement
Nos voisins français ont beaucoup parlé du «grand remplacement» de la population par l’afflux des migrants. Vrai ou faux? A eux d’en juger. Mais ils feraient bien de s’interroger aussi sur «le grand ralentissement». Et pas eux seulement, en Allemagne, en Suisse, on assiste aussi à une tendance profonde: ralentir notre vie quotidienne, si possible travailler moins, s’enfoncer dans notre cocon, fuir le bruit.

Le bonheur au travail?
Est-il possible d’être heureux au travail? La question paraît soit stupide, soit trop compliquée. Stupide: bien sûr que c’est possible si l’on exerce un travail qu’on aime! Trop compliquée: impossible d’y répondre brièvement, qu’est-ce qu’on entend par «travail», qu’est-ce qu’on entend par «heureux»? Il y a pourtant l’espace d’une réflexion pour cette question dans cet article.

La pagaille des trains allemands
Renversez les clichés! Les voyageurs rentrant d’Italie vantent la ponctualité des trains. Ceux qui reviennent d’Allemagne sont effarés: les trains n’arrivent à l’heure que six fois sur dix. Retards, trains supprimés, toutes sortes de tracas. La Deutsche Bahn en prend pour son grade.