philosophie

Comment naviguer dans un monde en perpétuelle mutation
Dans un océan d’informations, nos choix dépendent moins de ce que nous savons que de notre capacité à relier et organiser nos connaissances. Entre philosophie, psychologie et intelligence artificielle, découvrez comment naviguer dans un monde qui se reconfigure sans cesse afin de tirer parti du chaos et transformer l’incertitude en opportunités.

Quand l’IA gagne en puissance, la philosophie gagne en nécessité
A l’heure où les machines imitent nos mots, nos gestes et nos doutes, la frontière entre intelligence artificielle et intelligence humaine se brouille. L’IA, miroir de nos structures mentales, amplifie nos forces autant que nos dérives. Face à cette accélération, la philosophie s’impose: elle éclaire les liens, les contextes, les conséquences. Dans un monde saturé d’information, penser devient un acte de pilotage. Et garder l’humain au centre, une exigence.

Une société de privilèges n’est pas une société démocratique
Si nous bénéficions toutes et tous de privilèges, ceux-ci sont souvent masqués, voir niés. Dans son livre «Privilèges – Ce qu’il nous reste à abolir», la philosophe française Alice de Rochechouart démontre les mécanismes qui font que nos institutions ne sont pas neutres et que nos sociétés sont inégalitaires. Elle propose de réinventer le politique.

L’individualisme, fondement démocratique, selon Tocqueville
Notre démocratie est en crise, comment la réinventer? Que nous enseignent ceux qui, au cours des âges, furent ses concepteurs? Pour le penseur français Alexis de Tocqueville (1805-1859), l’individualisme et l’égalisation des conditions de vie sont deux piliers essentiels de la démocratiie.

«L’actualité, c’est comme la vitrine d’une grande quincaillerie…»
Pendant de nombreuses années, les lecteurs et les lectrices du «Matin Dimanche» ont eu droit, entre des éléments d’actualité et de nombreuses pages de publicité, à une chronique «décalée», celle de Christophe Gallaz. Comme un accident hebdomadaire dans une machinerie bien huilée. Aujourd’hui, les Editions Antipode publient «Au creux du monde», un recueil de chroniques parues dans le journal romand mais aussi dans d’autres publications. Rencontre.

Quand Etienne Barilier débrouille les «Brouillons» de Lichtenberg
Formidable objet éditorial résultant de l’accointance éclairée des éditions Noir sur Blanc et du romancier-essaysite-traducteur-préfacier et (prodigieux) annotateur, la première intégrale en langue française des cahiers scribouillés du génial polygraphe scientifico-poétique, folle figure de sage des Lumières, apparaît, bien au-delà de ses recueils d’aphorismes, comme un «océan de pensée» fascinant par ses reflets de surface autant que par ses gouffres. Et maintenant plongez, nagez, noyez- vous, saoulez-vous le pied-léger!

Du réconfort qu’apportent les grenouilles
Face à la morosité de l’actualité, les grenouilles empaillées d’Estavayer-le-Lac représentant des scènes du quotidien offrent un peu d’autodérision. Car ne sommes-nous pas tous des petits êtres qui croassent et gobent les mouches?

Intelligence artificielle: les non-dits
On nous annonce une révolution avec l’arrivée invasive et fulgurante de l’IA dans nos vies, nos modes d’apprentissage et de production et, surtout, la mise à disposition de l’information immédiate et «gratuite» sans effort, objet central ici. Or nous ne mesurons aucunement ce que cela signifie vraiment.

Emil Cioran, une biographie en clair-obscur
Les amateurs de vertiges philosophiques connaissent l’œuvre d’Emil Cioran, auteur roumain et français. Du moins quelques-unes de ses formules ramassées et paradoxales. Il n’existait pourtant aucune biographie de ce personnage hors du commun. La voici. Signée Anca Visdei. Arrivée en Suisse, elle aussi de Roumanie, à l’âge de dix-huit ans.
Affaire Vara: telle est prise qui… Tel est pris aussi
Les vacances à Oman de la conseillère d’Etat neuchâteloise Céline Vara lui valent un tombereau de reproches. Il s’agit pourtant d’un problème purement moral qui pourrait très bien revenir en boomerang vers celles et ceux qui l’agitent. Ce billet d’humeur aurait aussi pu être titré «fétichisation des convictions politiques».

Réintégrer l’humanité à la nature
Il existe deux clés pour ce que l'on appelle généralement la «vie humaine». La première consiste à ne pas croire au concept profondément ancré, mais absurde, du libre arbitre. La seconde, directement liée à la première, est la prise de conscience que rien – absolument rien dans le cosmos – ne peut être autre que ce qu'il est à chaque instant de l'existence.

Hannah Arendt et les parias à Paris
Au Danemark, lors d’une remise de prix, Hannah Arendt (1906-1975) déclara que, née et élevée en Allemagne, elle avait vécu ensuite huit années heureuses en France; pour éclairer cette surprenante déclaration les 500 pages du livre de Marina Touilliez ne sont pas de trop. «Parias» est un livre sur l’amitié et sur l’amour. On y rencontre Günther Stern (Günther Anders), Heinrich Blücher, Walter Benjamin, Dora Benjamin, Fränkel et Rudolph Neumann, Chanan et Lotte Klenbort, Eric et Herta Cohn-Bendit, Lisa Fittko, Fritz Lieb, Arthur Koestler, Daphné Hardy et deux, trois encore.

La tristesse et ses remèdes
La tristesse n’est étrangère à personne. Mais qu'est-elle vraiment, cette tristesse qui s’empare de nous dans les moments difficiles? Sous quelles formes se décline-t-elle? Et puis, comment la vivre? surtout, comment y remédier? Vaste sujet pour lequel nous avons appelé à l’aide le philosophe médiéval Thomas d’Aquin, qui avait profusément médité cette question.

Nous ne sommes pas obligés de subir
En Oregon, un taureau s’échappe lors d’un rodéo tandis qu'à Manhattan, la doctoresse Ruth a tiré sa révérence après avoir décoincé pas mal de Romands sur la sexualité. Sinon, en Bretagne, un juge a dû se prononcer dans une affaire de glands; heureusement, il est clairvoyant. C'est dingue tout ce que nous apprennent les médias!

Jean Baudrillard et l’architecture
Dans son livre qui vient de paraître «Baudrillard et le monstre (l’architecture)», Jean-Louis Violeau examine, à travers le cas de Jean Baudrillard, les fécondes interactions qui se sont tissées entre la philosophie, la sociologie et l'architecture contemporaine. Baudrillard ne s'est jamais défini comme un penseur ou un théoricien de l'architecture, néanmoins son intérêt s'est très tôt porté sur l'objet architectural et il a développé, dans la foulée du philosophe Henri Lefebvre, un vif intérêt pour l’urbanisme en général comme élément de la critique de la vie quotidienne.

Le suicide, notre dernière liberté?
«Il n’y a qu’un problème philosophique vraiment sérieux, c’est le suicide.» Ainsi Albert Camus commence-t-il son «Mythe de Sisyphe», par cette phrase qui cloue. Le suicide, un sujet dont on parle peu, dont on n’aime pas parler. Alors parlons-en.



