OTAN

Pourquoi la guerre en Ukraine va durer

Après avoir provoqué le scandale dans une Europe convertie au bellicisme et suscité l’espoir dans le reste du monde, l’offre de négociations de paix faite par Donald Trump à la Russie est en train de s’enliser. Pour une raison simple: trop d’acteurs, à commencer par les Ukrainiens, les Européens et les va-t’en-guerre américains, ont intérêt à ce que la guerre continue.
Guy Mettan
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Défense suisse: quand éclate le besoin de renouveau

Soudain tout se précipite et la Suisse s’interroge enfin ouvertement sur sa politique de défense et sa relation à l’Europe. Ce qui arrive à Berne ces jours n’est pas banal. Rappel d’une escalade, d’un enchaînement d’évènements divers mais révélateurs et reliés entre eux.
Jacques Pilet
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Qui manipule qui?

Les discours de fin d’année des présidents français et allemand sur la démocratie et contre l’«ingérence extérieure» pourraient prêter à sourire si Emmanuel Macron et Frank-Walter Steinmeier ne nous prenaient pas pour des idiots incapables de nous faire une opinion. Car nos pays démocratiques en connaissent un bout sur les «ingérences». Et quiconque aujourd’hui nuance le discours dominant est accusé de diffuser des «fake news».
Jacques Pilet
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Le coup d’Etat en Roumanie et la dérive de l’UE

L’annulation d’une élection présidentielle, aux résultats pourtant incontestés, dans un pays membre de l’UE, aurait de quoi choquer. Or la Commission européenne ne bronche pas, trop satisfaite, sans doute, de la tournure que prennent les événements anti-démocratiques en Roumanie. Car les opinions de Călin Georgescu, le candidat indépendant vainqueur du premier tour, dérangent à bien des niveaux. Cette tactique du «deux poids deux mesures» ne fait toutefois que discréditer un peu plus l’UE.
Jacques Pilet

Victoria Nuland: le crime contre la paix était (presque) parfait

Récemment, un journaliste suisse se vantait de ne pas connaître Victoria Nuland, ancienne secrétaire d’Etat adjointe et ex-numéro 2 du Département d’Etat américain en charge de l’Europe et de l’Eurasie, qui a quitté ses fonctions au printemps dernier. Il avait raison car connaître et reconnaître Victoria Nuland eût été admettre que celle-ci avait été la cheville ouvrière du coup d’Etat qui a renversé le président ukrainien légitime Viktor Yanoukovitch en février 2014...
Guy Mettan
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«Pourquoi les chars russes n’envahiront pas la Suisse»

Tel est le titre du livre paru ces jours chez Favre. Son auteur est le conseiller national (PS) Pierre-Alain Fridez, médecin à Fontenay (Jura), membre de la commission de sécurité depuis 2011. Cet organe composé de représentants politiques, d’experts, de militaires, choisis pour s’aligner sur le dogme dominant. Il vient de la quitter, en opposition aux thèses de la conseillère fédérale Viola Amherd. L’ouvrage apporte un regard large, dûment documenté sur les menaces, réelles et non fantasmatiques, que doit affronter la Suisse.
Jacques Pilet
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La nation inutile

L’autre jour, je mangeais avec des Chinois. Des représentants du gouvernement. A un moment du repas, un gaillard très sympathique, visiblement le plus capé de ce groupe très hiérarchisé, se tourna vers moi et me confia: «Mais si vous n’êtes plus neutre, quel est notre intérêt à discuter avec vous? Vous allez devenir le Luxembourg plus les montagnes et les montres.» Est-ce le chemin que nous prenons?
Jean-Daniel Ruch
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L’Occident, bras armé de la démocratie?

En marge du festival de Locarno, le journaliste Frank A. Meyer réunit des personnalités politiques et des intellectuels, venus surtout d’Allemagne, et attribue un «Prix européen de la culture politique». Cette année au ministre polonais des Affaires étrangères, Radosław Sikorski, et à son épouse Anne Applebaum. En présence de la présidente de la Confédération, Viola Amherd. L’occasion de vibrants discours à la gloire de «l’Occident», mis au défi à travers le monde. Vaste sujet qui donne à réfléchir.
Jacques Pilet
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Que faire après le Bürgenflop?

Vingt-quatre heures à peine après que les tapis rouges eurent été remballés au Bürgenstock, le Secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg s'est précipité à Washington pour y appeler ses membres à faire payer la Chine pour son soutien à la Russie et leur réclamer encore davantage d'armes pour l'Ukraine. En matière d'engagement pour la paix, on a vu mieux. Même avec la meilleure volonté du monde, il est difficile de ne pas voir le «Sommet de la paix» organisé par la Suisse comme un Bürgenflop, selon l'expression popularisée par l'ancien ambassadeur Georges Martin.
Guy Mettan

Merci à l’OTAN!

L’image doit illuminer le visage de Madame Viola Amherd et frétiller d’aise son commandant en chef Süssli: six hélicoptères de combat américains sur l’aérodrome de Payerne. Leurs pilotes, est-il dit, sont venus entraîner leurs petits camarades suisses et s’exercer eux-mêmes en haute montagne.
Jacques Pilet
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L’OTAN a 75 ans et des défis devant elle

Le 4 avril 1949 naissait à Washington l’Organisation du traité de l’Atlantique nord, alors composée de 12 membres. 20 autres pays sont venus l’élargir depuis. La presse européenne évoque les défis qui l’attendent et ses perspectives d’avenir, à l’heure où les cendres de la guerre froide se réchauffent.
Bon pour la tête
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La diplomatie suisse déboussolée

Où placer la Suisse sur la carte géopolitique en mouvement? Bien peu de pays s’en soucient. Et nous? Dans le bleu. Les initiatives de Ignazio Cassis et ses prises de position tapageuses commencent à susciter le malaise. Quant à Viola Amherd, sa dérive pro-OTAN et la gabegie de sa gestion de Ruag apparaissent de plus en plus consternantes.
Jacques Pilet

Les ressorts cachés de la puissance américaine

Il ne vous aura pas échappé que, au fil de mes contributions, je n'ai jamais été un adulateur du néolibéralisme et de l'atlantisme mais plutôt un fervent défenseur du libéralisme authentique, à savoir celui qui promeut la libre concurrence des idées et des théories économiques et politiques, et une compétition raisonnable des pays entre eux, en lieu et place de l'hégémonie d'une seule doctrine ou d'une seule puissance, aussi fondées et estimables soient-elles. Il n'est rien de pire qu'un monopole. Surtout quand il est celui de la pensée.
Guy Mettan
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Manigances des pro-OTAN au Département de la Défense?

Quoi qu’on en pense, l’enquête que vient de publier «Die Weltwoche» mérite d’être connue des Romands. Nous la publions donc intégralement, avec l’aimable accord de l’hebdomadaire alémanique. On y apprendra comment un diplomate s'est venu menacé de chantage, puis écarté, peut-être à la faveur d'un «putsch de l’OTAN», ce dernier s'étant montré critique vis-à-vis de l'alliance atlantique, et fermement attaché à la neutralité suisse.
Bon pour la tête
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L’armée suisse en surchauffe

Le chef de l’armée suisse, Thomas Süssli, annonce un «plan stratégique de défense» qui nécessite d’ajouter 13 milliards au budget militaire ces prochaines années. Et coopérer davantage avec l’OTAN. Un rapport du Département qui circule en Suisse alémanique parle même de 30 milliards. Quant aux experts consultés par la «Sonntagszeitung», ils évoquent un minimum de 50 milliards. Sur dix ans environ. Quelle mouche a-t-elle piqué ces galonnés?
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L’Europe vassalisée dans l’escalade… jusqu’au Pacifique

La photo de groupe à Vilnius comble d’aise Joe Biden. Il peut remercier la Russie d’avoir agressé sa proche voisine. Tant d’heureuses retombées pour les USA! La grande famille de l’OTAN ne cesse de s’élargir. La Suède, merci Erdogan, un jour l’Ukraine... quand Zelensky calmera son impatience. Et les amis asiatiques se rapprochent, se laissent entraîner: la Corée du Sud, le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande renforcent les «partenariats». Assez loin de l’Atlantique nord... Pour narguer la Chine. Selon les vœux de Washington.