A bord du transmandchourien, je quitte la gare de Pékin

© Ondine Yaffi
Etape 1: Sur le quai de la gare de Moutier, j’attends le train pour Pékin
Etape 2: Sur le quai de la gare de Moscou, j’attends le train pour Irkoutsk (en libre accès)
Etape 3: Sur le quai de la gare d’Irkoutsk, j’attends le train pour Oulan-Bator
Etape 4:Avant de retrouver la gare d’Oulan-Bator, je pars pour les steppes mongoles
Etape 5: A la gare routière d’Erlian, j’attends le car pour Pékin
Vidéo à 360ᵒ: cliquez et baladez-vous dans la carte
«Une jeune fille comme vous, seule avec un homme, c’est peu convenable. Si vous voulez, je vais demander à l’employée qu’elle me place dans un autre compartiment.»
Je lui réponds, amusée: «Si vous vous tenez bien, il n’y a aucune raison de donner plus de travail à cette femme!»
Le premier jour, nous traversons la Mandchourie, région agricole et industrielle du nord de la Chine. Petites maisons en briques rouges dans les campagnes, HLM démesurés dans les cités… Si la posture et l’accoutrement des hommes et femmes qui travaillent aux champs n’étaient pas si singuliers, je pourrais me croire dans le nord de la France.
Karl a cinquante-neuf ans. Ancien directeur de théâtre reconverti dans l’écriture d’ouvrages politiques, il déteste l’Autriche, a vécu longtemps en Turquie et ne voit sa femme laissée au pays que sporadiquement. Il revient du Vietnam dont il me dresse un bilan catastrophique. «J’ai le coeur brisé. Ce qui se...
Ce contenu est réservé aux abonnés
En vous abonnant, vous soutenez un média indépendant, sans publicité ni sponsor, qui refuse les récits simplistes et les oppositions binaires.
Vous accédez à du contenu exclusif :
-
Articles hebdomadaires pour décrypter l’actualité autrement
-
Masterclass approfondies avec des intervenants de haut niveau
-
Conférences en ligne thématiques, en direct ou en replay
-
Séances de questions-réponses avec les invités de nos entretiens
- Et bien plus encore…
Déjà abonné ? Se connecter
À lire aussi













