Psychologie en miettes
Une question à laquelle il serait malséant de répondre: la laideur du corps répond-elle en bonne sémiologie physiognomonique à celle de l’esprit?
***
Ce qui m’a dissuadé de me suicider, c’est l’impression que je ferai beaucoup d’honneur à une chose aussi vaine que la vie.
***
Dès lors que la bienséance et la logique basculent soudain dans la vulgarité et l’absurde, l’humour reprend ses droits.
***
Et si l’antisémitisme était un don de Dieu? Sans lui, il y a longtemps que le peuple juif aurait disparu.
***
Le peuple juif a toujours eu un problème. Il y a trop de mémoire par personne, surtout la mémoire d’atrocités. Hitler eut-il exterminé six millions de Belges, qui s’en soucierait encore aujourd’hui?
***
Adopter une pose tragique, c’est reconnaître qu’on peine à s’extraire d’une puberté prolongée et ridicule.
***
Se désolidariser de son passé est encore la meilleure recette pour ne pas vieillir. Tout reniement rajeunit.
***
Faute d’un Moi transcendantal, toute psychanalyse est bornée, sans fin, inutile, vouée à des explications qui n’expliquent rien. Le Moi est le point noir de la conscience. Freud s’y est heurté, Lacan l’a contourné. Le premier lui a substitué une mythologie baroque, le second des jeux de mots pour amateurs de mots croisés. N’est-il pas étrange que lorsque nos angoisses se dissipent, nous ne les comprenions...
Ce contenu est réservé aux abonnés
En vous abonnant, vous soutenez un média indépendant, sans publicité ni sponsor, qui refuse les récits simplistes et les oppositions binaires.
Vous accédez à du contenu exclusif :
-
Articles hebdomadaires pour décrypter l’actualité autrement
-
Masterclass approfondies avec des intervenants de haut niveau
-
Conférences en ligne thématiques, en direct ou en replay
-
Séances de questions-réponses avec les invités de nos entretiens
- Et bien plus encore…
Déjà abonné ? Se connecter
À lire aussi














