Lucien Monot: entre amour du réel et vœux d’imaginaire

© Lola Lehmann
Serviable, simple, souriant et un brin timide, on imagine bien Lucien Monot dans le rôle du boy nextdoor. Mais en réalité le jeune vaudois préfère être derrière la caméra. Il faut dire qu’il sait se débrouiller. En août 2016, son court-métrage a été tourné avec un maigre budget d’environ 2000 francs et réalisé avec une vieille Paillard Bolex 16 mm. Surpris et ému, c’est à tout juste 22 ans que Lucien monte sur les marches qui mènent à la scène de la Piazza Grande et récupère son trophée sous les applaudissements du public.
Un an plus tard, c’est dans un café au centre ville de Lausanne que l’on retrouve le jeune réalisateur. Malgré cette atmosphère calme soulignée par le vide qui s’impose dans les rues de la ville durant l’été, Lucien Monot paraît anxieux. D’ici quelques jours, lundi 7 août, il présentera sa nouvelle œuvre intitulée «Histoires vraies» à la 70e édition du festival de Locarno. Dans ce documentaire-fiction, on y voit son père incarner les divers métiers de sa vie: du professeur au politicien, en passant par le juge et l’architecte. Le souvenir de ces divers rôles endossés rencontre alors cette passion pour le septième art. Son œuvre est au croisement entre ces histoires vraies vécues par le père et une part de fantasme, d’imaginaire, de subjectivité apportée par le fils.
VHS Disney, Nouvelle Vague et cinéma portugais
Le regard azur, les cheveux courts en bataille, la voix vive, Lucien se confie avec plaisir et sans filtre aucun. Il se...
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