A quand l’antivirus de la cyberaddiction?
© Bon pour la tête / Kevin Crélerot
Chaque matin, Donald Trump donne le ton de sa politique tout feu tout flamme via un petit message de 140 caractères. Un jour sans tweet en provenance de Washington DC, c’est long comme un jour sans pain. On se prend à se faire du souci pour le présent hyperconnecté de la première puissance numérique du monde. A-t-il lâché l’affaire? Est-il malade? Et si c’était le contraire? Si «The Donald» était justement atteint d’un syndrome bien réel en étant accroc au «tweeting» quotidien intempestif, victime de l’addiction aux médias numériques. Il y a plusieurs appellations du mal qui frappent les hypercommunicants comme Trump: la cyberdépendance, la nomophobie ou le fomo (la peur de louper quelque chose), le burnout numérique… On parle aujourd’hui selon Addiction Suisse d’addiction d’usage problématique ou symptomatique car tous au sein du monde scientifique ne parlent pas d’une même voix pour classer l’usage d’Internet parmi les addictions. La Suisse est l’un des premiers pays à utiliser le web. En 1997, 7% de la population se connectait au moins une fois par semaine au réseau des réseaux comme on l’appelait à l’époque. Aujourd’hui, c’est 85% selon l’office fédéral de la statistique.
Dwight Rodrick, responsable de prévention et de formation en entreprises pour Addiction Suisse et organisateur de la conférence. © DR
Certains utilisateurs perdent le contrôle de leur utilisation d’Internet ou d’une activité en ligne et n’arrivent plus à s’en passer. Dans le monde du travail, pas d’exception, cette addiction au web peut...
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