Ce qu’il faudrait revoir, ces jours, ce serait «Les choses de la vie»…

© 2018 Bon pour la tête / Matthias Rihs
Je n’avais pas fait 100 mètres sur mon vélo que déjà Michel Piccoli s’était crashé dans le fossé.
J’avais commencé tout doucement à plat, réglant le POWER de la machine sur 50 en roue libre. Le cardiologue m’avait dit de faire gaffe («à votre âge», qu’il m’a balancé, le malotru, alors que j’étais à peine à la veille de mes 71 ans, né un 14 juin le même jour que Che Guevara, sans blague!), et de voir le Pierre des Choses de la vie se ramasser deux poids lourds ne m’a pas fait fléchir: c’était parti pour les 1:54:20 de projection sur mon laptop arrimé au cycle domestique.
Il fallait que je perde au moins un kilo avant le 14 juin où sûrement j’en reprendrais trois, et 500 mètres plus loin toute l’histoire de Michel et Romy, mêlée à celle de Michel et Léa, était déjà bien lancée: le récit m’avait déjà pris par la gueule et le cœur en modulant les sentiments les plus délicats.
Sans cesser de pédaler comme une bête dans notre chambre à coucher, je me suis alors rappelé que le désir de voir Les choses de la vie m’est venu en lisant le dernier roman de cet écrivain du nom de Mark Greene que j’avais rencontré vingt jours auparavant dans un minuscule restau japonais de la rue des Ciseaux, à Paris, et avec lequel j’avais tout de suite sympathisé au point que nous nous étions éternisés à parler sur un coin de trottoir...
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