Schuss musical à travers Lausanne
© 2018 Bon pour la tête / Joséphine le Maire
Le nom de ce festival n’a jamais été autant d’actualité qu’aujourd’hui. Il est 17h et je me bats contre la neige et le verglas pour me rendre au Lacustre, à Ouchy.
Le duo Hirsute au Lacustre.
Les groupes ne m’ont pas attendu pour commencer: Simon Gerber et Sophie Noir Trio est déjà en place et joue depuis un moment. Il y a du monde, des pin’s Non à No Billag par-ci, un t-shirt RTS par-là. Les gens ont l’air enthousiastes. Beaucoup sont contents d’être là, entourés de monde et pas seuls en train de déprimer chez eux à l’idée des résultats de demain. Le chanteur, avant la dernière chanson de son groupe, rappelle à tout le monde que le non à l’initiative est de mise. Il ne s’étale pas, mais c’est dit.

Une fois le concert fini, une équipe s’active pour mettre en place le groupe suivant, Hirsute. Durant la pause, tous sommes vivement invités à mettre la main au portefeuille, pour les artistes, pour leur travail. Légitime requête, l’entrée étant libre.
Moi? J’en profite pour rejoindre Simon Gerber au bar et lui demander s’il trouve que c’est important d’être là ce soir. Oui, pour faire symboliquement quelque chose et, même si les dés sont jetés, ne pas attendre simplement jusqu’à demain. A-t-il peur? Disons qu’il sera plus serein ce soir. «On fait mieux de ne jamais être trop confiant, on a vu...
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