numérique

Facture électronique obligatoire: l’UE construit son crédit social chinois
Le 1er janvier 2026, la Belgique deviendra l’un des premiers pays de l’UE à mettre en place l’obligation de facturation électronique imposée à toutes les entreprises privées par la Commission européenne. Il s’agit d’une atteinte majeure aux libertés économiques et au principe de dignité humaine, soutenu par l’autonomie individuelle. Outre le vol de nos secrets d’affaires, cette «innovation législative» nous fait entrer tout droit dans un système de contrôle de masse incompatible avec la démocratie: celui du «contrôle continu des transactions» et du «fichage numérique».

Superintelligence américaine contre intelligence pratique chinoise
Alors que les États-Unis investissent des centaines de milliards dans une hypothétique superintelligence, la Chine avance pas à pas avec des applications concrètes et bon marché. Deux stratégies opposées qui pourraient décider de la domination mondiale dans l’intelligence artificielle.

L’identité numérique, miracle ou mirage?
Le 28 septembre, les Suisses se prononceront à nouveau sur l’identité numérique (e-ID). Cette fois, le Conseil fédéral revient avec une version révisée, baptisée «swiyu», présentée comme une solution étatique garantissant la souveraineté des données. Mais ce projet, déjà bien avancé, suscite des inquiétudes quant à son coût, sa gestion, son manque de conscience écologique et ses implications pour la vie privée. A l’approche de la votation, les questionnements s’intensifient.

Chez Google, même à Zurich, la fête est finie
Les licenciements et les restructurations chaotiques pèsent sur l'ambiance au sein du géant du numérique, même dans les bureaux installés en Suisse. L'image de Google comme une «bande de créatifs indépendants», et la passion qui pouvait animer ses employés a fait long feu, remplacées par une ambiance délétère au travail. De l'intérieur aussi, Google devient une multinationale comme les autres.

La revanche de l’économie réelle
Il y a plus de vingt ans, en mars 2000, éclatait la première bulle internet, inaugurant un cycle de faillites retentissantes (Enron) et de dévoilement de fraudes massives (Worldcom, Adelphia) qui durèrent jusqu’en 2002 et jetèrent un discrédit durable sur la branche. Un débat opposa alors les tenants de l’économie réelle – celle de l’industrie et des services traditionnels – aux apôtres de l’économie virtuelle pour qui le salut de l’humanité reposait sur les nouvelles technologies de l’information comme on les appelait alors.

Les «brouteurs», héros délinquants
Les «brouteurs», in situ, sont parfois considérés comme des héros, voire font la fierté de leurs familles. Et les codes que s’est inventé cette jeunesse déboussolée ne diffèrent pas vraiment de ceux qui prévalent dans leur environnement social et économique, où les détournements de fonds sont omniprésents.

Elon Musk, roi-soleil de l’autocratie numérique
Elon Musk cherche à nous rendre libres. Si, si! La preuve: c’est pour ça qu’il a racheté Twitter, ce réseau social aux 330 millions d’abonnés. Pour délivrer notre parole, nous faire jouir sans entrave du pouvoir de dire n’importe quoi et le pire du pire. «Je suis un absolutiste de la liberté d’expression» proclame le milliardaire, côté face. Mais côté pile, c’est surtout un sacré censeur.

Gare aux pirates sur portables!
L’entreprise est bien nommée: Paycon AG. Son siège est à Schindellegi (Schwytz), elle prétend fournir divers services internet, des moyens de paiement et des conseils commerciaux. En fait, elle bombarde au hasard des numéros de portable et propose des cadeaux si l’on clique. Les personnes vulnérables tombent dans le piège. Dès lors elles se trouvent «abonnées» et reçoivent des cascades de SMS surtaxés.

Pass sanitaire, marche forcée vers l’identité numérique?
Le certificat Covid-19 n’a pas fini de faire parler de lui. Objectivement discriminatoire, il sert aussi les intérêts d’une vaste nébuleuse d'acteurs privés et publics cherchant à imposer un portefeuille d’identité numérique, ou «e-ID». L’enjeu, ici, n’est pas la santé publique, mais bien la promotion d’un agenda économique spécifique, sur lequel les citoyens sont très mal informés.

«Mr. Robot», le hacker et sa toile
Diffusées sur USA Network de 2015 à 2019 et désormais disponibles sur Netflix, les quatre saisons de Mr. Robot, série réalisée par Sam Esmail, retracent la lutte cyber-anarchiste menée par fsociety («f» comme «fuck society») sous l’égide de «Mr. Robot» (interprété par Christian Slater) contre l’oligarchie capitaliste des banques et le conglomérat des grandes entreprises.

«Allo Docteur?»
Une enquête menée en Suisse, et dont les résultats sont publiés sur le site «Medinside», chiffre le nombre de personnes utilisant la télémédecine.

Le Parlement européen déclare la guerre aux GAFA
Le journal «Les Echos» rapporte un débat majeur au Parlement européen, ignoré par la plupart des médias. La Commission prévoyait d’exiger de Facebook, Youtube et Twitter une plus grande transparence sur l’utilisation des données des utilisateurs. Les députés veulent aller plus loin. Ils lancent deux plans complémentaires pour accroître le contrôle des géants américains du numérique.