neutralité suisse

La neutralité suisse à l’épreuve du numérique
Face à la domination technologique des grandes puissances et à la militarisation de l’intelligence artificielle, la neutralité des Etats ne repose plus sur la simple abstention militaire : dépendants numériquement, ils perdent de fait leur souveraineté. Pour la Suisse, rester neutre impliquerait dès lors une véritable indépendance numérique.

Le déclassement géopolitique de la Suisse est-il irréversible?
Même s’il reste très aléatoire de faire des prévisions, il est légitime de se demander aujourd’hui ce que nos descendants penseront de nous dans 50 ans. A quoi ressemblera la Suisse dans un demi-siècle? A quoi ressembleront l’Europe et le monde?

Le Conseil national suisse au service de la propagande de guerre étrangère
La tradition humanitaire de la Suisse est en grand danger. Pendant des décennies, elle a joui d'une réputation d'impartialité dans la fourniture de l'aide nécessaire sur le terrain.Au milieu d'une tragédie évidente à Gaza, le Conseil national – 99 personnes plus 7 «indécis» – a refusé de voter l'aide d'urgence promise à une population civile meurtrie.
«Pourquoi les chars russes n’envahiront pas la Suisse»
Tel est le titre du livre paru ces jours chez Favre. Son auteur est le conseiller national (PS) Pierre-Alain Fridez, médecin à Fontenay (Jura), membre de la commission de sécurité depuis 2011. Cet organe composé de représentants politiques, d’experts, de militaires, choisis pour s’aligner sur le dogme dominant. Il vient de la quitter, en opposition aux thèses de la conseillère fédérale Viola Amherd. L’ouvrage apporte un regard large, dûment documenté sur les menaces, réelles et non fantasmatiques, que doit affronter la Suisse.

L’Occident, bras armé de la démocratie?
En marge du festival de Locarno, le journaliste Frank A. Meyer réunit des personnalités politiques et des intellectuels, venus surtout d’Allemagne, et attribue un «Prix européen de la culture politique». Cette année au ministre polonais des Affaires étrangères, Radosław Sikorski, et à son épouse Anne Applebaum. En présence de la présidente de la Confédération, Viola Amherd. L’occasion de vibrants discours à la gloire de «l’Occident», mis au défi à travers le monde. Vaste sujet qui donne à réfléchir.
Le sabordage de la neutralité sape la Genève internationale. Mais Genève se tait
En décidant de s'aligner sur les sanctions unilatérales américano-européennes contre la Russie en février 2022, alors qu'il avait toujours prétendu ne vouloir appliquer que des sanctions entérinées par les Nations Unies et ancrées dans le droit international, le Conseil fédéral a porté un rude coup à la neutralité et à la Genève internationale. Mais à Genève, personne n'a bronché. Voici pourquoi.

Frénésies guerrières
Les bombes continuent de tuer, ici et là. Et nous, dans le joyeux printemps, subissons le feu roulant des informations. On s’y habitue. Plus grand monde ne parle de paix. Les discours s’enflamment: il faut des armes, toujours plus d’armes. Dans le sillage des Etats-Unis, l’Europe, France en tête, n’en finit pas de nourrir l’hubris belliqueuse. La Suisse aussi.

Suisse-Palestine: d’obscurs blocages
L’alignement de la Suisse sur les positions américaines et israéliennes devient patent. Sinon comment expliquer le refus de débloquer les 20 millions promis à l’UNRWA, l’entité de l’ONU qui assure depuis 1950 un soutien alimentaire, sanitaire et éducatif, auprès des réfugiés palestiniens, dans les territoires occupés, ainsi qu’à Gaza? Et voilà que même des banques suisses emboîtent le pas et refusent des versements à destination de cette organisation humanitaire.
Bonne nouvelle pour Simon-Pierre, il va retrouver ses camarades au sauna
Les tragi-comiques péripéties de la famille Schinken Pochon ///// Depuis que Slimane a pris ses distances avec lui, il ne voyait plus la vie en rose. D’autant que l’actualité lui semble morose, avec de mauvaises nouvelles concernant l’état mental de Jean-Marie Le Pen et la pollution en Suisse. Sans compter que l’amante de Prune peut devenir violente, Simon-Pierre en a fait les frais. Mais l’idée d’être à nouveau nu avec ses camarades le rassérène.

Le chef de l’armée suisse patauge
L’idée de M. Ignazio Cassis, la convocation d’une «conférence de paix» sans la Russie, sur la base des revendications de l’Ukraine, est aux oubliettes. Sous la risée générale. Ses diplomates tentent d’amortir le choc de cette violation de la neutralité, assurent maintenir tous les contacts. Sans espoir de rétablir avant longtemps la réputation de «facilitatrice de paix» qu’eut longtemps la Suisse. Mais les gaffes continuent de s’accumuler.

La diplomatie suisse déboussolée
Où placer la Suisse sur la carte géopolitique en mouvement? Bien peu de pays s’en soucient. Et nous? Dans le bleu. Les initiatives de Ignazio Cassis et ses prises de position tapageuses commencent à susciter le malaise. Quant à Viola Amherd, sa dérive pro-OTAN et la gabegie de sa gestion de Ruag apparaissent de plus en plus consternantes.

Manigances des pro-OTAN au Département de la Défense?
Quoi qu’on en pense, l’enquête que vient de publier «Die Weltwoche» mérite d’être connue des Romands. Nous la publions donc intégralement, avec l’aimable accord de l’hebdomadaire alémanique. On y apprendra comment un diplomate s'est venu menacé de chantage, puis écarté, peut-être à la faveur d'un «putsch de l’OTAN», ce dernier s'étant montré critique vis-à-vis de l'alliance atlantique, et fermement attaché à la neutralité suisse.

Vous voulez la paix, nous attendons la vengeance
La vengeance. C’est le sentiment peu avouable qui m’a saisie aux premières heures du 7 octobre, et qui, les images et les réactions affluant, ne me quitte toujours pas.
Lecteurs et lectrices de «Bon Pour La Tête», il ne vous a pas échappé que nombre de nos articles, depuis l’attaque du Hamas sur Israël, concernent les perspectives de paix. Il en était de même dès le début de la guerre en Ukraine. Je suis française, et cela ne cesse de m’étonner.

Niall Ferguson: «La Suisse tirera profit de sa neutralité à l’avenir»
Le «Tagesanzeiger» a rencontré l’historien britannique et auteur de plusieurs best-sellers Niall Ferguson à Zurich. Le titre de l’article donne le ton: «Les USA, avec leur direction sénile, me font penser à l’Union soviétique au stade final». Et pour finir il loue la neutralité helvétique.

La majorité des Suisses veulent être neutres face à la Russie et à l’Ukraine
Sondage surprenant de TA-Media. «La Suisse doit être neutre face à la Russie et à l’Ukraine». D’accord? Plutôt d’accord? Pas d’accord? 64% des 1'200 personnes interrogées se déclarent très ou plutôt favorables à la neutralité dans ce conflit. Ce qui contraste fort avec les propos tenus mercredi à la radio romande par l’ambassadeur de Suisse à Kyiv qui a repris mot pour mot, sur tout, sans nuances, l’argumentation du Président Zelensky. Tensions politiques en vue.

La Suisse vassal des Etats-Unis? Non!
Mots forts du journaliste genevois et valaisan Pascal Décaillet dans «GHI». Il s’en prend vivement au PLR dont quelques dirigeants prônent un rapprochement avec l’OTAN. «La Suisse serait-elle devenue une colonie américaine? Ou le 51ème Etat des USA? Ou un vassal de Washington?»



