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Vous dîtes «nonante», vous?

«Quatre-vingt-dix» ou «nonante»: voilà de quoi distinguer à l’oreille un Français d’un Suisse ou d’un Belge. L’auteure de ces lignes s’est d’ailleurs forcée à changer d’habitudes pour se mêler plus facilement à ses confrères de BPLT... Mais pourquoi ne sommes-nous pas d’accord? «Le Figaro» avance quelques raisons, certaines capricieuses.
Marie Céhère

L’art de soulever des questions éthiques, l’air de rien

Chose peu commune, semble-t-il, l’auteur bernois Pedro Lenz écrit en Berndütsch « pour montrer que le dialecte appartient aussi à des gens ouverts sur le monde ». C’est en binôme que Daniel Rothenbühler et Nathalie Kehrli se sont employés à restituer en français l’oralité d’un propos qui suit le cours de la pensée du narrateur, avec ses ruptures et ses digressions.
Sabine Dormond

Réussir l’examen ou s’exiler

On connaît peu la réalité et l’histoire des pays baltes, pourtant membres de l’UE et de l’OTAN. Le magazine «L’Express» raconte ce qui se passe en Lettonie. Ce petit pays de 1,9 millions d’habitants, autrefois occupé par l’Empire allemand puis l’URSS. On y compte une forte minorité russophone: entre 25% et 35% des habitants, avec le bon passeport, ou celui de Russie, beaucoup sans papiers. Concentrés dans la capitale, Riga, et dans les localités de l’est. Ils rencontrent beaucoup de problèmes ces temps-ci…
Jacques Pilet

La ville qui veut éradiquer une langue

L’envoyé spécial du magazine «Le Point» à Odessa raconte comment cette ville, adossée au grand port de la Mer noire fondé au XVIIIème siècle par Catherine II de Russie, tente d’effacer un pan de sa culture.
Jacques Pilet
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Ukraine: la langue roumaine menacée

En Suisse, on ne peut rester indifférents au sort des minorités linguistiques dans les grands Etats. Intéressante donc, la grande enquête du «Courrier d’Europe centrale» sur la troisième langue parlée en Ukraine après l’ukrainien et le russe, le roumain. Mais par 1% seulement de la population, un demi-million de personnes environ, Roumains et Moldaves inclus, dans ce que l’on appelle la Bucovine du nord, à la frontière de la Moldavie. Depuis 2017 la loi impose que la plupart des heures d’enseignement soient données en ukrainien, obligatoirement dans certaines branches.
Antoine Thibaut
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Et si ce Kim de l’Horizon était un fou intéressant?

Doublement gratifié du prestigieux Prix du livre allemand et d’un immédiat succès critique et public, le premier récit de l’auteur non binaire Kim de l’Horizon, «Blutbuch», vient de paraître en traduction sous le titre d’«Hêtre pourpre», avec des acrobaties linguistiques et typographiques qui dérouteront d’aucun(e)s autant que ses délirantes variations sur le corps, le sexe, les fées et les sorcières, les savoirs et les pouvoirs. Et pourtant: ce collage nous scotche, en phase avec notre mémoire personnelle ou collective d’Helvètes aux bras dénoués.
Jean-Louis Kuffer
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Parler couramment (presque) toutes les langues, c’est possible!

«Les Echos» raconte l’histoire d’une start-up qui fait parler d’elle. Sa trouvaille? Elle permet de doubler vos interventions orales dans la langue de votre choix. Elle va jusqu’à reprendre votre timbre, et colle la traduction sur vos lèvres! L’IA a passé par là.
Antoine Thibaut

Non, le français n’est pas en danger, oui, la langue peut être un outil de pouvoir

Les lamentations concernant la dégénérescence du français ne datent pas d’aujourd’hui. Jeunes, provinciaux, pauvres, colonisés... il y a toujours quelqu’un que les élites accusent de maltraiter la langue, confondant souvent celle-ci avec les règles de l’orthographe ou de la syntaxe. Le langage, lui, déborde souvent du cadre, tandis que la langue peut être outil de pouvoir et de domination.