Tout le monde savait, tout le monde s’est tu

© Pixabay
C’est une histoire banale. Tristement banale. Désespérément banale. Mais pas forcément fatalement banale.
L’immense et regretté Claude Chabrol en aurait pu faire un film.
Sauf qu’il m’arrivait souvent de rire dans ses films.
Son cadre, à cette histoire? Ma ville adorée de Bienne. Une ville plutôt ouvrière de 56’000 habitants, dont beaucoup de migrants. Elle compte aussi quelques notables.
Ici, tout le monde ou presque se connaît, ou croit se connaître. La vie des entreprises n’a de secret pour personne. Mais cette proximité de bourgade provinciale a une conséquence fâcheuse: chacun sait, chacun se tait.
Principal protagoniste de ce mauvais film: Monsieur «Jerry». Comme il dispose d’un délai pour faire recours, je n’ai pas le droit de donner son nom, pourtant connu de tous. Et surtout de toutes.
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