Quelque chose ici de Tennessee

Thomas – Tennessee – Williams avec sa nanny. – © DR
Premier volet: Clarksdale, capitale du blues, de nuit comme de jour En libre accès
Je suis dans magasin de vêtements de Floyd Schankerman en compagnie de Floyd et son ami Bill Homans, dit Watermelon Slim, le bluesman qui jouait avant-hier au Ground Zero.
Floyd Schenkerman et son ami Bill Homans, dit Watermelon Slim. © Michael Wyler
Au fond du magasin, la chaîne de télévision locale – comme d’ailleurs les chaînes d’autres villes où j’ai passé – passe des publicités d’avocats à la recherche d’utilisateurs du Roundup, le pesticide phare de Monsanto, atteints de cancer des lymphes, en vue d’une action collective en justice (une mine d’or pour les avocats, les jurés accordant souvent des millions aux plaignants).
Un enfant faiblichon et efféminé
Allumant une clope sur le mégot de la précédente, Floyd, 82 ans et un des derniers habitants juifs de cette petite ville, m’a fait venir pour me parler d’une célébrité de la ville, sans rapport avec le blues. Il s’agit de Thomas Lanier Williams III, plus connu sous le nom de Tennessee Williams. «Mon père a ouvert ce magasin quand Thomas avait 8 ans, en 1918, raconte t-il, peu de temps avant que la famille Williams ne déménage à St-Louis. Le père de Tennessee était un alcolo violent, voyageur de commerce et toute la famille Williams, les parents et les trois enfants, vivaient avec le Révérend Dakin, le grand-père maternel de Tennessee,...
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