Pauvre Yannick, pauvre misère

Capture d’écran tirée de l’interview vidéo de Yannick Buttet sur le site du Nouvelliste.
– © http://www.lenouvelliste.ch/articles/valais/canton/yannick-buttet-sort-de-son-silence-et-s-exprime-sur-l-affaire-719856
Non, je n’ai pas été harcelée par Yannick Buttet. Je n’ai pas non plus été sa maîtresse. Sans doute que je ne m’intéresse pas assez à la politique et lui pas assez à la littérature.
Je n’ai d’ailleurs jamais été harcelée, ni agressée, ni violée par un homme.
Ou disons: je n’ai jamais eu le sentiment d’être harcelée, agressée, violée.
En face d’un homme pris de boisson et mettant maladroitement sa main à mon cul, et son haleine dans mon cou, je vois un homme avec un verre dans le nez mettant maladroitement la main à mon cul et son haleine dans mon cou. Soit: un pauvre type. Parce qu’un homme qui boit trop et qui met la main au cul d’une fille, c’est un homme qui a toutes les raisons non pas d’être considéré comme un conquérant fort et dominateur mais, tout au contraire, d’être plaint.
C’est un type en manque – de sexe, d’affection, d’attention, d’amour.
C’est un type qui ne peut retenir ses pulsions, un prisonnier absolu de ses instincts immédiats et bestiaux.
C’est un type qui n’a pas et n’aura pas ce qu’il cherche – du sexe, de l’affection, du respect, une femme à lui, pour la soirée, la journée, la vie.
C’est un type qui en est réduit à quémander, à prendre, à s’humilier, à se salir en salissant.
C’est un type à qui la proximité de femmes fait perdre ses moyens, son intelligence, son âme. C’est un type amoindri, inférieur.
Qui a...
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