Le Tibet en plein boom… chinois
© Jean-Pierre Pilet
L’avion se pose entre une rangée interminable d’hélicoptères de combat d’un côté et de jets militaires de l’autre, pas vraiment accueillant.
Notre guide l’était. «Doucement, pas de stress, on a le temps…» Effectivement les 3600 mètres, ça essouffle, surtout pour la vingtaine de Vaudois et Valaisans de notre groupe, tout fiers de leurs «petites» montagnes.
L’aéroport se trouve dans la vallée de l’immense Brahmapoutre qui se prélasse d’un côté de la large vallée à l’autre comme le Rhône devait le faire avant qu’il soit endigué. L’efficacité chinoise nous rejoint par un pont de plusieurs kilomètres qui travers la vallée et l’on passe dans la vallée de Lhassa par un long tunnel tout récent.
Ensuite une autoroute en construction, une douane où nous devons remettre passeport et permis d’entrée au Tibet. Tous les panneaux sont en tibétain et chinois, parfois en anglais.

Puis la ville chinoise moderne et ses blocs de cinq étages, le Potala qui trône sur sa colline et enfin la ville Tibétaine typique avec ses immeubles moins élevés, décorés de vives peintures et la file des pèlerins qui tournent dans le sens des aiguilles d’une montre autour du temple sacré.

Des fruits pour Bouddha
Une population si différente des Chinois, hommes au visage très brun et buriné, chapeau rond et petites tresses. Les femmes avec de longues jupes marron, un tablier, et un gilet de couleur. Ils ressemblent étrangement aux habitants...
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