La Cisjordanie, un asile de fous à ciel ouvert

Publié le 22 décembre 2023
On dit souvent de Gaza qu'elle est la «plus grande prison du monde à ciel ouvert». La Cisjordanie, principale entité de l'Etat de Palestine, ressemble en comparaison à un asile de fous. Un asile imaginé par des fous, mais aussi rempli de fous. Fous de rage, de désespoir, contraints à vivre dans une réalité parallèle tout à fait inimaginable de l'extérieur.

L’arrivée en voiture à Ramallah, capitale de la Palestine, vous ferait croire que l’équipe de foot locale vient de remporter la Coupe des Champions. Foule compacte, tintamarre assourdissant, mer de voitures et de camionnettes au point mort, chauffeurs s’insultant parmi les vendeurs de maïs grillé hurlant, le chaos est indescriptible. Pourtant c’est un mercredi comme un autre, il fait un délicieux 24 degrés, le ciel est bleu comme les yeux de ma filleule, et Ramallah n’est qu’une petite ville de 40’000 habitants à peine.

La raison en est que tout le trafic, donc le transport des biens et des personnes, est régulé par Israël selon des conditions mouvantes et impénétrables. Ainsi presque toutes les routes sont des goulots d’étranglement, les colons étant, eux, au bénéfice de leur propre réseau routier, propre, sécurisé, et désert. Lorsque mon chauffeur Thaer, 34 ans, et moi arrivons enfin au centre-ville, il nous faut une bonne demie-heure pour parcourir 100 mètres et trouver un parking. Il est bientôt 17 heures, le soleil commence à baisser, alors Thaer m’indique la direction de la petite gare routière et se prépare à faire demi-tour. Pour rentrer chez lui à Jericho, à environ 60 kilomètres, il lui faudra deux à trois heures de route, entre les détours imposés par les colons et les checkpoints à l’entrée de sa ville natale.

Le marché de Ramallah. © D.L.

Déambulant dans la crasse de ces petites rues, entre les étals du marché débordant de fruits, assourdi par les hululements rythmés des vendeurs d’avocats, je me dirige lentement vers la gare. En y parvenant, on me dit, «halas», c’est-à-dire, plus de bus. Depuis le début de la guerre, Israël interdit le trafic de bus entre Ramallah et Jérusalem après la tombée de la nuit. Mon cas est immédiatement pris au sérieux. On se rassemble autour de moi et sans un mot d’anglais, on m’offre thé et cigarettes et on se met au travail pour trouver une solution de fortune, en échangeant des blagues et en me rassurant.

J’avais quitté mon hôtel du centre de Jérusalem le matin même vers 8 heures. On m’attendait à 10 heures à Jérusalem Est, distant d’environ 8 kilomètres. Le gardien de nuit m’avait prévenu, partez avec deux heures d’avance, on ne sait jamais. Ahmed, 38 ans, travaille dans cet hôtel et n’a jamais vécu qu’à Jérusalem Est. Il parle hébreu, passe sa vie et travaille en Israël. Et jamais il ne pourra obtenir la nationalité israélienne. Que je pourrais, moi, en vertu de ma généalogie, obtenir sans jamais mettre les pieds dans ce pays. Vers 9 heures et demie, je parviens enfin à Béthanie, une performance que m’offre la guerre et le fait que Jérusalem a été entièrement désertée par les touristes et ceux qui les servent. Dans des bureaux vides où nos voix rebondissent sur les murs de pierre polie, m’attend un homme de 83 ans, l’œil vif malgré son verbe hésitant et las.

Ziad Abu Zayyad, journaliste et avocat, a été ministre de l’Autorité Palestinienne chargé des affaires de Jérusalem dans les années 90. Il a fait de la prison en Israël (bien sûr, pourrait-on rajouter, puisqu’aucun des ministres palestiniens n’échappe à cette règle) et reste connu comme un pacifiste à la recherche d’un compromis avec Israël. Pourtant le vieil avocat n’a plus aucune illusion. En tous les cas, plus depuis le 7 octobre. Non pas que son credo ait changé, mais il connaît la rage vengeresse des Israéliens. Il sait aussi que ceux-ci «ne pourront pas annihiler militairement le Hamas, ni détruire le peuple palestinien à Gaza, en dépit du nombre élevé de victimes. Ils n’accompliront rien avec cette guerre, sinon tuer des civils en grande quantité (…) et perdre le soutien de la communauté internationale». Et la Cisjordanie n’est pas épargnée. En 2023, 480 victimes y sont à déplorer, la moitié rien que depuis le 7 octobre. Plus de 4’200 personnes, la plupart des jeunes hommes, ont été jetées en prison, non sans se faire auparavant humilier en devant s’asseoir à demi nu dans la rue, sous les quolibets des soldats israéliens. Des images qui ont fait le tour du monde et qui donnent raison à Abu Zayyad: Israël y perd tout crédit et toute sympathie, surtout auprès des jeunes générations d’Européens et Américains, pour lesquels l’Holocauste ne suffit plus pour tout justifier. En Cisjordanie, pour la plus grande honte et la plus grande colère d’un très grand nombre d’Israéliens libéraux, ce sont surtout les exactions et les violences gratuites des colons qui sont en augmentation exponentielle depuis l’attaque du Hamas. Villages rasés, oliveraies arrachées, écoles et hôpitaux incendiés, femmes et enfants harcelés et battus, la liste des dégâts est longue.

Derrière Abu Zayyad, par la fenêtre je vois un décor de Mad Max. La rue défoncée voit passer des autos borgnes, éraflées de tous côtés, crachant de la fumée. Des immeubles en parpaing, assemblés à la hâte, côtoient des ruines ou des maisons inachevées, probablement des histoires de permis de construire. En 2022 et selon les statistiques officielles, Israël a issu 13’000 de ces permis à des colons. Et quatre, en tout, à des Palestiniens. En me serrant la main, Abu Zayyed conclut, sur un ton qui fleure plus la tristesse que le triomphalisme: «Israël ne peut pas continuer comme cela. Je pense qu’Israël disparaîtra, de mon vivant ou du vôtre. C’est un Etat contre-nature».

Son fils, la quarantaine, me raccompagne et attend mon chauffeur de taxi avec moi. En m’offrant une cigarette, il me raconte qu’il vit depuis trente ans aux Etats-Unis. Son père, dès qu’il en a eu les moyens, a exilé son fils aussi loin que possible de cet enfer. Mais il a grandi ici, à Bethanie, fils d’une famille qui remonte au XVIème siècle, me dit-il. Son attachement pour sa terre est manifeste. En voyant arriver la vieille Skoda jaune de Thaer, il lance son mégot et puis il me regarde et me dit: «Israël est une belle saloperie. Mais laissez les Palestiniens gouverner ce pays, vous aurez la guerre civile et la destruction en moins d’une année. Laissez des Palestiniens gouverner les Etats-Unis, vous aurez des guerres civiles entre Etats, et à l’intérieur des Etats. Et tout sera détruit, sale et inutilisable en un rien de temps. Ce peuple ne sait pas se gouverner et ne veut pas se gouverner. Allez, bonne route.»

Thaer et son ami. © D.L.

Pendant des heures, Thaer et moi serpentons entre ces collines râpées. Toutes les collines bien exposées et fleuries sont occupées par des villages de colons, entourées de barrières et bien gardées. Les villages des Palestiniens sont dans les creux et les vallées, souvent miséreux et dominés par des miradors désormais vides, remplacés par des drones omniprésents. Certains villages, on devrait plutôt parler de campements en dur, ont été récemment incendiés, leurs restes carbonisés et abandonnés pourrissent au soleil.

Une route impeccable nous fait descendre vers la mer Morte. Cette route a été construite pour les colons et Thaer n’a l’autorisation de l’emprunter que de jour, enfin, maintenant, mais cela peut changer tous les jours. La Cisjordanie, grande comme le département du Var, est divisée en trois zones, qu’Israël ne cesse de modifier unilatéralement à son avantage. Presque trois millions de Palestiniens y vivent pour environ 700’000 colons israéliens dans un délire cadastral qui rappelle plus les Nymphéas de Monet qu’une carte politique. Selon une expression locale, les négociations sur ces zones entre Israël et la Palestine sont semblables à quelqu’un qui proposerait de partager une pizza tout en la mangeant.

Un campement incendié. © D.L.

Dans un virage, Thaer ralentit et s’interrompt au milieu de sa phrase. Un tracteur est garé sur le bas-côté. Juché à son volant, un jeune homme de 18 ans à peine nous toise avec méfiance. Son teint pâle et ses longs cheveux bouclés en feraient un Jésus du XXIème siècle. Thaer est nerveux, il jure dans sa barbe, roulant au pas, évitant le regard du jeune homme, le fusil-mitrailleur M4 en bandoulière, qui pourrait nous tirer dessus sans aucune crainte de poursuites. Tout autour, les palmeraies qui s’étendent sur des kilomètres carrés sont souvent plantées sur des terres qui appartenaient à des Palestiniens, appropriées par des colons avec la bénédiction et le soutien financier d’Israël. Si Thaer venait à s’arrêter et à insulter ce jeune homme, il serait aussitôt incarcéré avant d’être jugé par la justice militaire, qui le condamnerait avec plus de 90% de certitude. La justice civile, en Cisjordanie, n’existe que pour les citoyens israéliens.

En arrivant dans la banlieue de Jericho, nous pénétrons dans la cour d’une maison à deux étages. C’est la maison de ses parents. Thaer s’est marié ce printemps et voulait, avec sa jeune épouse, construire une maison sur le terrain attenant. Mais voilà, la justice israélienne a modifié son cadastre et désormais ce terrain et non ceux qui l’entourent est passé de zone A en zone C. Il est donc soumis à l’impossible obtention d’un permis de construire. Sa mère, souriante, voilée et timide, nous prépare une délicieuse soupe de blé, servie avec du pain pita, un peu de fromage de chèvre et une salade de poivrons marinés. Un festin d’une désarmante frugalité. Dans la pénombre du salon, une grand-mère née entre la fin des années 20 et le début des années 30, personne ne sait, est assise sur un divan courant le long des murs. Pas un mot ne sort de sa bouche. Aux murs, les images crochetées par la mère sont encadrées avec soin. Des paysages, des scènes de village. Et puis cette carte, que je photographie: une Palestine «de la rivière à la mer», sans aucune mention d’Israël et des Juifs. Personne ne se hasarde à commenter une totale évidence qui contredit tous les beaux discours de paix et de compromis que Thaer tient devant moi. Israël, c’est l’occupant, l’oppresseur, on doit faire avec mais on soupire à sa disparition. 

La maman de Thaer. © D.L.

A la gare routière de Ramallah, après une vingtaine de minutes de palabres, on me fait monter dans un petit bus. On m’explique que je dois simplement attendre les instructions du chauffeur qui me dira quand et où je devrai changer de bus. Je ne comprends que cela, le reste se perd dans des tentatives infructueuses de traduction, le peu d’arabe que j’ai appris au Caire s’est envolé il y a bien longtemps. Assis au fond de ce bus, je suis un peu nerveux malgré tout. Il fait désormais nuit. Que faire si je n’arrive nulle part? Si mon chauffeur m’oublie? Nous sommes à moins de quinze kilomètres de mon hôtel, et j’observe sur mon smartphone que nous partons dans la direction opposée, plein nord. C’est dans ces moments que mon expérience de vie en Serbie s’avère utile. J’y ai appris à faire confiance à des gens qui ne connaissent que les solutions de fortune et vous portent secours par principe, et non par profit. 

Tout le monde est calme et souriant. Pourtant cela fait maintenant une heure et demie que nous roulons, et que personne n’est descendu. Donc tout le monde est dans ma situation, errant dans la nuit au milieu de nulle part, zigzagant dans un dédale arbitraire et inquiétant. Lorsqu’enfin je parviens avec mes compagnons de voyage au checkpoint de Jerusalem Est, nous avons fait plus de deux heures et demie de route et parcouru 70 kilomètres, au lieu des habituels 15 kilomètres en vingt minutes. Comme m’avait prévenu mon gardien de nuit, les soldats qui gardent le checkpoint ont tous la peau foncée. Les emplois les plus dangereux sont systématiquement dévolus aux Juifs africains et orientaux. Un Ashkénaze n’aura que très rarement cette lourde responsabilité. Et ces trois soldats me hèlent avec un sourire, mais ajoutent d’un ton réprobateur: «Qu’est-ce que tu fais ici! C’est très dangereux tu sais! Allez, rentre vite chez toi et ne reviens pas!» Le lendemain matin, à trois cent mètres d’ici, deux Palestiniens armés de fusils ont arrosé un arrêt de bus, causant trois morts, avant de se faire eux-même abattre.

Deux jours plus tard, je suis à Tel Aviv, invité au dîner de Shabbat. Les invités sont estomaqués de savoir que je suis allé à Ramallah. Personne n’a jamais songé à s’y rendre et tous m’assurent que j’aurais pu y laisser ma peau. Une jeune femme, née à Paris et qui vient d’immigrer, discute avec moi et commente l’assassinat terroriste du jour précédent. «Cinq morts, tout de même», dis-je sobrement. «Non, trois», corrige-t-elle, «les deux autres, on ne les compte pas».

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