Indémodable Paléo

Chaque année, un public nouveau s’y invite… – © David Glaser
Paléo, c’est notre Coupe du Monde gagnée chaque année, à nous les Romands. L’entrée des premiers spectateurs, scénarisée par le maître de cérémonie de la plaine de l’Asse, Daniel Rossellat (et son équipe), une envie de fêter une année de labeur intense, ou de «plaquer» une année de galères du quotidien aussi parfois dans un écrin naturel et magnifiquement décoré. C’est aussi le petit bonheur de la première gorgée de binches bien fraiches dans la fournaise de cette fin de journée qui fait le charme de Paléo. On se plaît à découvrir les nouveaux stands. «Le tuk-tuk n’est plus là?» demande une pote sur WhatsApp, pas grave il y a le Bar du Rugby près la scène du Détour où les Américains d’Algiers sont attendus de pied ferme par plusieurs centaines d’esthètes d’un rock à tendance post-punk révolutionnaire et euphorisant.

Depeche Mode a embrasé la foule de la plaine de Nyon. © 2018 Bon pour la tête – David Glaser
On se désaltère devant le Club-Tent, la tête dans les rêves d’aventures érotiques avec une fille à la peau bleue. C’est la cousine helvétique de Christine & the Queens qui est au micro, c’est Vendredi-sur-Mer. Elle balance ses doux mots colorés dans un parler-chanter sur lit d’electropop minimale planante. La jeunesse de Paléo en redemande, il est tôt et on tient déjà...
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