Nounou Magdalena:
100 ans de sollicitude
© Doménica Canchano Warthon
Le samedi 22 juillet dernier, les journaux colombiens ont annoncé de nouvelles coupures d’électricité. Mais malgré cela, Doña Magdalena a pu célébrer ses 100 ans en balançant ses bras au rythme du vallenato. Le genre musical qu’aimait tant le fils illustre d’Aracataca – repabtisée Macondo, par Gabriel García Márquez dans Cent ans de solitude, son chef-d’œuvre publié il y a exactement un demi-siècle et qui lui a valu le prix Nobel de littérature en 1982.
«Dans les rues d’Aracataca, tu peux tomber sur un muet qui vend des billets de loterie avec son mégaphone, ou voir
un âne ramener du bal vallenato son maître saoûl à la maison.» Ou pas. © Doménica Canchano Warthon
Dans cette petite ville d’environ 40 000 habitants, tout parle de l’écrivain et de ses œuvres épiques. L’église de San José où García Márquez fut baptisé, la bibliothèque Remedios la bella qui porte le nom d’un des personnages de son livre, la maison du télégraphiste où travaillait son papa, Gabriel Eligio García, la maison-musée où il naquit et grandit, élevé par ses grands-parents maternels, le colonel Nicolas Ricardo Marquez Mejìa et sa femme Tranquilina Iguarán Cotes.
La maison où est né Gabriel García Márquez le 6 mars 1927 est aujourd’hui un petit musée. © Doménica Canchano Warthon
Et bien entendu, il y a doña Magdalena Bolaño, la seule personne encore en vie ayant connu...
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