L’amitié est plus forte que la guerre

Tignous
Nous sommes en 1917, la guerre ravage le monde, les tranchées et leur boue immonde ont remplacé nos doux foyers et les «Poilus» nos familles.
Enfin pas vraiment parce-que pour de vrai, je suis dans un petit village qui n’a jamais connu la guerre, assise en bonne compagnie sous le doux soleil de septembre avec une assiette de cookies et du thé fumant. Mais quand on joue, on fait un petit effort d’immersion. Surtout avec «Les Poilus», ce jeu collaboratif pour deux à cinq compagnons créé par Juan Rodriguez et Fabien Ruffaud et illustré par Tignous. Ce n’est ni de combat, ni d’idéologie, ni de stratégie dont nous parle ce jeu, mais d’amitié, de solidarité. Et dans cette guerre, dont peu avaient saisi l’enjeu, se serrer les coudes pour garder le moral avait plus de valeur que d’abattre les troupes adverses.

Arsène, Lazare, Gaston, Gustave, Ansèlme et Charles sont sur le front depuis de longues années déjà. La fin de la guerre est proche, mais les troupes deviennent difficiles à mener car les traumatismes sont grands.
Le jeu se compose de cartes divisées en deux pioches. L’une posée sur un monument funéraire sur lequel se gravera son nom si on la découvre, l’autre sur une colombe. Si on arrive à découvrir cette dernière, non seulement la guerre est terminée, mais en plus on est encore de ce monde pour en profiter. C’est la victoire.
Face aux traumatismes et aux coups durs,...
Ce contenu est réservé aux abonnés
En vous abonnant, vous soutenez un média indépendant, sans publicité ni sponsor, qui refuse les récits simplistes et les oppositions binaires.
Vous accédez à du contenu exclusif :
-
Articles hebdomadaires pour décrypter l’actualité autrement
-
Masterclass approfondies avec des intervenants de haut niveau
-
Conférences en ligne thématiques, en direct ou en replay
-
Séances de questions-réponses avec les invités de nos entretiens
- Et bien plus encore…
Déjà abonné ? Se connecter
À lire aussi















