Propos désabusés
-
Et si j’écrivais un livre que j’intitulerais: Ce que Hitler a fait de bien. Il aurait un avantage: il serait bref.
-
Il y a des gens qui aiment la vie. Comme ils me sont étrangers! Ceux qui l’exècrent, ne me le sont pas moins.
-
Le suprémacisme, universellement condamné, est cependant la valeur la plus partagée. Mais qui oserait s’en réclamer? Les Japonais peut-être…
-
Le suicide me permettrait-il vraiment d’échapper à moi-même? Je n’en suis même pas convaincu. D’ailleurs ai-je jamais été convaincu par quoi que ce soit?
-
J’aurais honte d’écrire un roman. Pourquoi? Parce que je n’aime pas les exploits. Et que non content de voler des heures et des heures à d’hypothétiques lecteurs, je me priverais du plaisir que je prends à griffonner n’importe quoi, n’importe où, n’importe quand. Un plaisir que je ne demande à personne de partager. Et surtout pas de prendre au sérieux.
-
La seule chose sérieuse dans la vie, c’est la mort. Tout nous y pousse. Et pourtant nous reculons. Elle est à notre portée. Mais son visage est rarement bienveillant. Et qui voudrait renoncer à ses petites habitudes? Le train-train quotidien, nous finissons par nous y attacher. Et, finalement, nous nous retrouvons ligotés.
-
Certes, j’ai connu des aventures comme tout un chacun. Comme elles me semblent lointaines et vaines!
-
L’antisémitisme est...
Ce contenu est réservé aux abonnés
En vous abonnant, vous soutenez un média indépendant, sans publicité ni sponsor, qui refuse les récits simplistes et les oppositions binaires.
Vous accédez à du contenu exclusif :
-
Articles hebdomadaires pour décrypter l’actualité autrement
-
Masterclass approfondies avec des intervenants de haut niveau
-
Conférences en ligne thématiques, en direct ou en replay
-
Séances de questions-réponses avec les invités de nos entretiens
- Et bien plus encore…
Déjà abonné ? Se connecter
À lire aussi














