Duty free? La belle arnaque!
Si
les boutiques dites duty free peuvent vendre les marchandises à un
prix inférieur au prix habituel, sans rogner leur marge commerciale, c’est que
les produits vendus ne sont pas soumis aux taxes usuelles (impôt sur l’alcool, le
tabac, TVA, etc.).
En
clair, comme un litre de vodka courante ne leur coûte guère plus que 3-4 francs
et qu’une cartouche de cigarettes leur
en coûte une dizaine, elles pourraient – en ajoutant leurs frais (location de
l’espace, salaires, etc.) et une marge correcte, vendre à prix très bas.
En
pratique – et particulièrement en Suisse – c’est autre chose. Car non
seulement, ces boutiques paient un loyer élevé (si Cointrin a fait près de 80
millions de francs de bénéfice en 2017, ce n’est pas par hasard…), mais de
plus, elles profitent de l’absence de taxes pour gonfler leurs marges. Et pas
rien qu’un peu. L’astuce? Vendre un peu moins cher que dans les autres
commerces en ville et le tour est joué.
Mieux:
dans certains cas (parfums et chocolats notamment), elles peuvent même être plus
chères qu’en ville.
Depuis
l’automne dernier, c’est le groupe Lagardère (26 radios et 17 chaînes de
télévision dans le monde, plus la chaîne Relay, Elle, Europe 1, Hachette, Larousse et quelques autres maisons d’édition),
qui exploite les boutiques de Cointrin et les rabais que faisait régulièrement
son prédécesseur ont rapidement disparu. Pour la...
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