Génération état second

Des jeunes manifestent en faveur de la Réforme de la Loi sur la citoyenneté. – © DR
Cette situation, la Suisse l’a déjà vécue. C’était en décembre 1983, lorsque l’arrêté fédéral tendant à faciliter certaines naturalisations a été rejeté par 55,2% de la population et par la majorité des cantons. D’aucuns diront que ce n’était probablement pas le bon moment. Trente-quatre ans plus tard, le 12 février de cette année, l’arrêté fédéral concernant la naturalisation facilitée des étrangers, cette fois-ci, de la troisième génération a été accepté par 60,4% des votants et à la majorité des cantons. Les petits-enfants des immigrants voient ainsi réduits les obstacles à l’obtention du passeport à croix blanche, même s’il subsiste encore quelques critères stricts à respecter. «Pour faire la demande, un Secondo doit remplir des conditions spécifiques et différentes selon le canton, une procédure encore trop complexe, nous dit Yanek Schiavone, 30 ans, qui est né et a grandi en Suisse et dont les parents sont italiens. Jusqu’à aujourd’hui, j’ai vécu avec le passeport italien et j’en suis fier. Ces derniers temps, j’ai pensé faire la demande parce qu’avec mon Permis C, je ne peux pas voter dans ma ville de Kreuzlingen. Toutefois, je trouve absurde de devoir payer quelque chose qui m’appartient».
Yanek Schiavone, 30 ans, fils de parents italiens, est né et a grandi en Suisse mais n’a pas encore le
passeport helvétique. Il est aujourd’hui enseignant à Kreuzlingen. © DR
De l’autre côté des Alpes, le débat tourne encore autour de la deuxième génération où les critères...
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