Novartis et la santé publique, en manque d’argument

Urs P. Gasche Infosperber texte
Diana-Alice Ramsauer Bon pour la tête traduction et adaptation
En Suisse, nous – et en conséquence, nos caisses maladies – payons plus de six fois plus cher un paquet de 100 comprimés de Voltaren-Retard qu’en Espagne. La différence de prix pour les boîtes plus petites est encore plus impressionnante. Infosperber a comparé le prix de ces paquets de 100 comprimés étant les «moins chers» avec une boite de 40, achetée en Espagne afin de définir le prix par cachet. Le calcul a été effectué avec un cours de l’euro de 1,15 franc. Si un taux de change de 1,10 avait été pris, la différence aurait été encore plus grande. Par ailleurs, la taxe sur la valeur ajoutée a été soustraite (TVA: Suisse 2,5% et Espagne 4%).
L’argument du pouvoir d’achat
Les entreprises pharmaceutiques justifient souvent ces importantes différences de prix par le pouvoir d’achat, qui est plus bas dans les autres pays. Infosperber a donc posé les questions suivantes au fabricant de Voltaren, le géant de la pharma Novartis.
1) Quelle est, selon Novartis, la différence de pouvoir d’achat entre l’Espagne et la Suisse (à un taux de change de 1,15)?
2) Quels autres éléments influent sur les prix proposés dans les pharmacies espagnoles?
Dans sa prise de position, le porte-parole Satoshi Sugimoto n’a répondu ni à la première ni à la deuxième question. Il a en revanche expliqué en des termes généraux, que Novartis définit les prix...
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