ONU

Ci-gît le libéralisme, trahi par les siens
Le libéralisme économique a été tué par l’étouffement progressif de la concurrence, le libéralisme politique a été miné par l’effritement de la classe moyenne et le libéralisme des libertés a été éviscéré.

Quand Giuliano Da Empoli s’en prend aux nouveaux prédateurs
A l’inquiétude croissante et confuse qui prévaut aujourd’hui, l’essayiste, en homme de grande expérience «sur le terrain», observateur lucide nourri d’Histoire et dont le présent récit foisonne d’anecdotes significatives, oppose sa lucidité d’esprit libre en nous promenant du siège new yorkais de l’ONU aux coulisses machiavéliennes de Riyad ou Washington, partout où les conquistadors de la tech dament le pion aux politiques. Le tableau fait froid dans le dos, dont l’intelligence sans artifice revigore pourtant...

Le lent déclin de la diplomatie suisse
Incapable de forger un consensus, la Suisse a dû abandonner l’organisation du sommet humanitaire sur la Palestine. Quand se rendra-t-elle compte que ce n’est pas en sautant comme un cabri, en criant «Multilatéralisme! Multilatéralisme!» et en sortant de sa poche quelques millions pour secourir des ONG imprudentes qu’on va sauver la Genève internationale et la place de médiation suisse?

Le Retour de l’ONU
Les décisions du Conseil de sécurité des Nations-Unies du 24 février sur la fin de la guerre en Ukraine sont remarquables à plus d’un titre: fruit de la nouvelle dynamique des relations russo-américaines, elles sont les premières résolutions importantes en matière de paix votées en 14 ans. Elles illustrent par ailleurs l’affaiblissement de la position jusqu’au-boutiste des Européens.

Que faire face à l’Etat-paria?
Le mot était lâché en mai déjà par l’ex-ambassadeur et consul général d’Israël à New York, Alon Pinkas, révulsé par les agissements de son pays à Gaza, jugeant la réponse au 7 octobre disproportionnée et mal conçue. Il mettait le terme paria au conditionnel: «si cette trajectoire politique persiste». Or celle-ci a pris des proportions inouïes.

Bain de paix à Genève
Le mot paix est tabou pour beaucoup. Si on la réclame illico en Ukraine ou à Gaza, on risque de méchants commentaires. Il n’empêche que ces jours, elle est à l’honneur à Genève. D’abord au plan de l’éducation. Il s’est tenu ce jeudi un vaste débat au Palais des Nations autour de ce thème. Comment, au-delà de l’actualité, s’imprégner d’un état d’esprit plus pacifique que belliqueux?

L’UNRWA et la livre de chair
Beaucoup a été écrit ces derniers mois sur l’UNRWA. Le récent «rapport Colonna» commandité par l’ONU à la suite des allégations d'Israël à l’encontre de cette organisation n’a pas mis en évidence de dysfonctionnement notable en son sein. Cela n’a pourtant pas suffit à convaincre nos parlementaires et notre gouvernement de lui confirmer le plein soutien suisse. Que faut-il encore?

A Chypre, les projets intercommunautaires fleurissent malgré les divisions politiques
Depuis 1974, l’île de Chypre est de facto séparée en deux entités politiques. Malgré les divisions, de nombreuses initiatives tentent de maintenir les liens entre les populations de part et d’autre de la frontière. Reportage.

Médias: qui a le droit de se faire «sa propre idée»?
L’hebdomadaire alémanique de droite «Die Weltwoche» a traduit et publié en intégralité les discours de Serguei Lavrov et Joe Biden, tenus devant la 77ème Assemblée générale de l’ONU la semaine dernière à New York. Sans autre commentaire. Quelle audace! Depuis, les critiques tonnent. Fabian Eberhard, journaliste d'investigation au «Blick», sous-entend que la «Weltwoche» a dû forcément être payée pour publier les propos de Lavrov.
