nationalisme

La Suisse que j’aime
La visite d'un auguste palace de la vallée de l'Engadine offre des possibilités insoupçonnées d'admirer et d'aimer la Suisse. Pour toutes les raisons que l'on ne cite – hélas – plus.

La vague qui monte
D’où monte donc cette vague droitiste, aux couleurs nuancées, partout en Europe. En France, elle est au bord du pouvoir. Elle triomphe dans plusieurs pays. Et en Suisse? Le tableau que dresse le jeune essayiste Nicolas Jutzet dans son livre intitulé non sans humour «La Suisse n’existe plus» pose des questions subtiles, trop rarement formulées.

Inde: la démocratie doit-elle avoir peur de Narendra Modi?
Nombreux sont les médias à s’être offusqués de la présence du Premier ministre indien à la fête nationale française, le 14 juillet dernier: son parti de la droite nationaliste hindoue est accusé de dérive autoritaire et d'extrémisme religieux. Certains y voient déjà la fin de «la plus grande démocratie du monde». En réalité, autoritarisme et tensions religieuses sont inhérents à la démocratie indienne, dont on nous annonce la fin prochaine depuis sept décennies.

L’impérialisme ukrainien, ça existe
Si la thèse d’une guerre russo-américaine dont l’Ukraine ne serait qu’un jouet par procuration est plausible, il ne faudrait pourtant pas éluder ceci: le nationalisme ukrainien est singulier et ne doit pas être confondu avec les connexions d’intérêt récentes entre Washington et Kiev. Si le nationalisme ukrainien est instrumentalisé par une ou plusieurs parties au conflit, il est originellement mu par une ambition peu connue, impérialiste, et qui repose sur l’idée d’un exceptionnalisme ukrainien, ce qui est propre à tous les nationalismes.