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Un autre regard sur la Syrie
Après huit années de guerre civile et treize ans d’un embargo économique sans pitié, ce qui frappe, ce n’est pas tant la rapidité avec laquelle le régime de Bachar el-Assad s’est effondré que l’incroyable résilience de ce dernier. Ainsi que les nombreux vautours qui virevoltent autour de la dépouille syrienne depuis 2011 et pour lesquels la situation actuelle n’est pas forcément un désavantage.

Un crime en paravent face à d’autres
Les crimes de Bachar al-Assad dont nous ont abreuvés les médias ont permis de détourner l’attention de la situation à Gaza et au Liban où Israël continuer de massacrer des innocents et à violer le droit humanitaire en toute tranquillité.

Pas de paix sans justice. Pas de justice sans vérité
L’histoire passée a prouvé à maintes reprises l’importance du rôle de la justice et de son pendant, l’établissement de la vérité, pour établir une paix durable et authentique. Sauf que pour ce faire, il convient de s’attaquer d’abord aux mensonges, à la propagande et aux préjugés. Or nous en sommes très loin, tant en Ukraine qu’en Palestine.

La dignité inébranlable des Libanais
Dès les premières heures du cessez-le-feu, des dizaines de milliers de voitures surchargées d’effets personnels, de matelas, ont pris la route du sud. Vers la banlieue bombardée depuis des semaines, vers les villages, eux aussi démolis, dans la partie sud du pays. Comment ne pas s’émouvoir devant l’attachement de ces déplacés à leurs terres, devant leurs dignité et leur courage?

Y a-t-il un vainqueur dans la guerre actuelle au Proche-Orient?
Fin octobre 2024. Soit plus d’un an après le début de la guerre dénommée «Tempête Al Aqsa». Jusqu’à maintenant aucune partie directement impliquée dans cette guerre ne peut se prévaloir d’une victoire nette. 3 populations paient un prix très cher. Certainement les Palestiniens, puis les Libanais et, enfin les Israéliens eux-mêmes. Evidemment les souffrances ne sont pas les mêmes pour chacune de ces 3 catégories.

Israël entre la furie et la peur
Elie Barnavi, historien, essayiste et diplomate israélien dit ainsi le malaise qui saisit son pays et la communauté juive dans le monde: «Israël gagne des batailles mais est en train de perdre la guerre. (…) Nul ne sait où nous allons.» Tsahal est engagée à Gaza, où ce qui reste du Hamas n’est pas encore désarmé, en Cisjordanie, où elle appuie la colonisation accélérée, au Liban où elle bombarde massivement et commence une difficile offensive terrestre. Et elle paraît préparer en plus une attaque de l’Iran. Cette furie belliqueuse tous azimuts commence à faire naître une peur nouvelle, existentielle, au sein de l’Etat hébreu.

Aidons le Liban!
Que faire dans nos têtes des tragédies et des périls au Moyen-Orient? S’informer, tenter de comprendre les uns et les autres dans une perpective historique, ne pas nous embarquer aveuglément dans le feu croisé des propagandes. Aux bombardements des populations s’ajoutent jusqu’ici ceux des discours.

Le stoïcisme du Liban
Face à l’attaque massive et meurtrière d’Israël, ce petit pays fait preuve d’un courage et d’une solidarité admirables. C’est inattendu car il est profondément divisé entre diverses factions religieuses, l’Etat est faible, l’économie à bout de souffle. Et pourtant...

La leçon d’espoir du Liban meurtri
Comment vivre dans un pays à ce point fracassé? L’Etat est en déliquescence, les services publics en capilotade, les banques volent les épargnants, les prix grimpent et la monnaie s’effondre. Les réseaux d’électricité, de gaz et parfois d’eau sont dans la pagaille. Pourtant les villes restent animées, les campagnes cultivées. La vie continue. Quel est le secret des Libanais?

Les Américains mènent le bal du gaz jusqu’en Méditerranée
Le monde a les yeux rivés sur la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Il se passe pourtant, dans l’ombre, des manœuvres entre Etats qui peuvent être lourdes de menaces. Ainsi, le différend libano-israélien sur les frontières maritimes tourne mal. Un point chaud car les eaux revendiquées par les deux parties sont riches en gaz et en pétrole. Les Israéliens ont déjà commencé les extractions avec des compagnies américaines. Et la médiation des Etats-Unis, convenue il y a une dizaine d’années, n’arrange pas les choses.

Le Liban bien seul malgré les belles paroles
