Le marchand de sable ne passera (bientôt) plus
Publié le 22 février 2018

Sur le Mékong, au Vietnam, le dragage du sable a favorisé l’intrusion d’eau de mer dans le fleuve, ce qui nuit aux cultures et affecte les réserves d’eau douce. – © Akuppa John Wigham
A l’instar des étoiles, des flocons de neige et des brins d’herbe, le sable nous semble disponible en quantités infinies. «C’est un peu comme le pétrole, décrit Jianguo Liu, de la Michigan State University. Il faut beaucoup de temps pour le fabriquer et on ne sait pas le ressusciter.» C’est ennuyeux, car le sable est à la base de la civilisation, il est un ingrédient crucial pour le béton, les briques, le verre et les micropuces. Et les efforts accrus pour en extraire davantage nuisent à l’écosystème. Le sable est l’objet d’un long article du chercheur américain Julian Smith dans l’hebdomadaire scientifique britannique «New Scientist». Et ça fait peur.
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