Édition du 21 juin 2024

Que faire après le Bürgenflop?

Guy Mettan

Vingt-quatre heures à peine après que les tapis rouges eurent été remballés au Bürgenstock, le Secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg s’est précipité à Washington pour y appeler ses membres à faire payer la Chine pour son soutien à la Russie et leur réclamer encore davantage d’armes pour l’Ukraine. En matière d’engagement pour la paix, on a vu mieux. Même avec la meilleure volonté du monde, il est difficile de ne pas voir le «Sommet de la paix» organisé par la Suisse comme un Bürgenflop, selon l’expression popularisée par l’ancien ambassadeur Georges Martin.