Édition du 19 septembre 2025

Les fantasmes des chefs de guerre suisses

Jacques Pilet

Il arrive que le verrou des non-dits finisse par sauter. Ainsi on apprend au détour d’une longue interview dans la NZZ que le F-35 a été choisi pas tant pour protéger notre ciel que pour aller bombarder des cibles à des centaines, des milliers de kilomètres de la Suisse. En clair: pour se joindre de facto à l’OTAN dans un conflit généralisé. Qu’il en a rêvé, de cet avion, le commandant de l’aviation Peter Merz, surnommé Pablo par ses potes…