pologne
D’où monte le vent «souverainiste» en Europe de l’Est?
Quasiment une voix sur deux, en Roumanie et en Pologne, est allée vers cette mouvance à l’appellation fumeuse. Ancrée sans doute à droite de la droite classique. Un phénomène semblable s’esquisse Tchéquie. C’est grave, docteur?

Bourrasque des droites sur la Pologne
Surprise: le parti de Tusk l’Européen, promis à la victoire part les sondages, devance à peine, avec 31 % contre 29, la vieille formation ultra-conservatrice (PIS). Celle-ci a bon espoir de l’emporter au second tour de l’élection présidentielle le 1er juin. Grâce aux apports des extrêmes de droite en pleine forme. Deux partis qui ont surgi ces derniers mois donnent à réfléchir.

Un petit Trump en Pologne
Le paysage politique de ce pays-clé intéresse peu les Européens. A tort. Il pèse lourd dans les décisions de l’UE. Il s’y tiendra l’élection présidentielle le 18 mai prochain. Avec deux grands partis face à face, celui, centriste, aujourd’hui au pouvoir, la Plateforme civique, et celui d’hier, le PIS nationaliste. Mais voilà que monte un trouble-fête, un jeune entrepreneur fortuné, Slawomir Mentzen, qui reprend plusieurs ritournelles trumpiennes.

Regard rétrospectif sur les «Nouvel An» qui ont précédé les deux guerres mondiales
La Saint-Sylvestre est une fête largement célébrée à travers le monde. Et pourtant… Au fil du temps, l’histoire nous le montre, les espoirs sont déçus, tout comme nous abandonnons la plupart de nos bonnes résolutions pour la nouvelle année. Lisons cet article plein d’espoir paru le 3 janvier 1939 dans un quotidien polonais.

Les soldats polonais mobilisés pour l’Ukraine?
Le vendredi 31 mai 2024, à 14 heures, apparaissait une dépêche de la PAP, l’agence de presse polonaise, annonçant la nouvelle suivante: «Le 1er juillet 2024, une mobilisation militaire partielle sera annoncée en Pologne.» La panique était aussitôt déclenchée. Et les responsables pointés du doigt.

Gare à la déesse Hybris et son compère Polemos!
L’ex-diplomate Jean-Daniel Ruch qui fut envoyé spécial de la Suisse pour le Moyen Orient et ambassadeur en Serbie, en Israël et en Turquie, vient de publier «Crimes et Tremblements. D’une guerre froide à l’autre au service de la paix et de la justice» aux Editions Favre. Un parcours diplomatique riche en surprises et moments forts, dans la plus belle tradition suisse. Il livre ici ses réflexions à propos des humeurs belliqueuses qui se manifestent ces temps-ci.

Cachez cette guerre que je ne saurais voir
N’est-ce pas ce qui arrive toujours? Au début de la guerre, nous sommes choqués, pleins de compassion, nous lisons, écoutons ou regardons les nouvelles qui viennent du front. Nous voulons savoir comment ça se passe. Mais après un certain temps, pff, y en a marre. Rien ne change, offensives, contre offensives, ça ne sert à rien de continuer à lire, écouter, regarder les nouvelles. Après deux ans, nous sommes fatigués.

La victoire des jeunes et des femmes
Quelle leçon a donné la Pologne à l’Europe dimanche dernier! Un événement qui va bien au-delà d’une simple péripétie électorale. Une majorité a vaincu un pouvoir qui domine les médias, dépense des sommes folles pour une campagne haineuse, a arrosé de subventions les familles juste avant le vote. Les clés du succès inattendu des oppositions coalisées? Il n’a pas passé par le chahut et les troubles dans la rue. Mais par une participation massive: 74%! Et même 85% à Varsovie. En particulier, ce qui est nouveau, celle des jeunes et des femmes.

Les couleurs européennes brandies en Pologne
Nous parlions l’autre jour de la loi scélérate adoptée par le gouvernement et le Parlement polonais sur la chasse rétrospective de tout propos qui aurait convenu à la Russie. Quel plaisir dès lors de voir, quatre jours après, une foule immense envahir Varsovie, un demi-million de personnes opposées au pouvoir du parti PiS. Une opposition menée par la «Plateforme civique» de Donald Tusk (centre-droit), rejointe par plusieurs formations.

La chasse aux sorcières est ouverte en Pologne
La loi que vient d’adopter le Parlement polonais, aussitôt signée et mise en œuvre par le président Duda, est originale. Elle constitue une «commission» chargée de chercher et réprimer les éventuel porteurs d’une «influence russe» de 2017 à 2022. Une chasse rétrospective donc. Même Erdogan n’a jamais songé à poursuivre d’éventuels opposants avec un tel recul historique!

L’histoire de la Pologne: un enjeu politique
Depuis une vingtaine d’années une nouvelle école historique sur la Shoah est née en Pologne qui a pris pour objet, entre autres, l’étude des relations de la population polonaise non juive avec les Juifs persécutés par les Allemands. Ce centre de recherches, dirigé par la professeure Barbara Engelking, est vivement attaqué par le gouvernement, l’accusant de «diffuser un entretien mensonger sur la nation polonaise».

L’UE: la beauté dans la lâcheté, la joie dans le reniement
La Pologne a rejoint l'UE en 2004, dans la joie et le champagne. Mais depuis, Paulina Dalmayer s'interroge: le jeu en valait-il vraiment la chandelle? Faut-il encore soutenir l’UE au vu de ses dérapages répétitifs concernant les valeurs fondamentales que cette institution prétend en même temps incarner et défendre? Confessions d'une europhile repentie.

IVG, raisons et passions
Plus divisés que jamais sur les questions de société, à commencer par l’accès à l’IVG, les Etats-Unis nous incitent à réfléchir sur le désenchantement des Lumières et sur ce que certains dénoncent comme le fondamentalisme des droits humains. Des deux côtés de la barricade, ce n’est plus la raison mais les passions qui prennent le dessus.

Pologne: le conflit des tribunaux est un choc de civilisations entre Kaczynski et l’Europe
Les adjectifs «polonais» et «européen» sont importants à comprendre dans le débat judiciaire qui nous occupe. Jusqu'à récemment, pour de nombreux Polonais, ils avaient presque la même résonnance. Les tribunaux polonais étaient également des tribunaux européens, et les décisions des tribunaux européens étaient contraignantes en Pologne. Pourtant, le 7 octobre, le Tribunal polonais a jeté un pavé dans la mare.

Qui sort, qui reste? comment la Pologne affirme son adhésion aux valeurs européennes
«Tais-toi, imbécile! Personne ne sortira la Pologne de l’Europe! Notre patrie c’est la Pologne européenne!», voilà en substance le message qu’on aimerait bien passer, nous les Polonais engagés dans la vie publique et politique de notre pays, à Eric Zemmour et ses admirateurs, trop vite réjouis à l’idée que la Pologne puisse emboîter le pas à la Grande-Bretagne et quitter l’UE. Ce message, scandé à l’adresse du leader des nationalistes polonais par Wanda Traczyk-Stawska, 94 ans, ancienne combattante du soulèvement de Varsovie en 1944, a été repris par une foule de cent mille personnes, massée dimanche soir dans la capitale polonaise pour s’opposer avec détermination à toute tentative d’un Polexit.

Pologne: «Je ne suis pas celle que vous croyez»
La fière Albion dans la pagaille… par manque de chauffeurs de camions polonais! Boris, le champion du Brexit, n’a pas l’air malin. Il propose en urgence des visas de travail de durée limitée aux Européens de l’Est dont il a tant besoin, sur les routes, dans les hôpitaux et ailleurs. Ceux-ci hésitent… aller là-bas pour se faire jeter à la première occasion? Beaucoup préfèrent aller ailleurs ou rester chez eux. La Pologne? Parlons-en.



